On se rend aujourd’hui sur les bords de la Sèvre Nantaise, dans la magnifique villa de la Garenne Lemot à Gétigné, une superbe architecture aux inspirations italiennes dans un parc d’exception de 13 hectares.

Un écrin néo-classique idéal pour une promenade artistique des plus originales… Puisqu’ici, vous êtes transportés en plein cœur de l’Amazonie, mais attention, pas forcément celle des cartes postales ! Nous allons pénétrer dans une forêt bien mystérieuse, et tenter d’en percer les secrets, à la recherche des poisons « extraordinaires » qu’elle renferme. Des poisons puisés dans la nature par l’homme, qui a su progressivement apprivoiser ces ressources naturelles, au premier abord dangereuses, pour se nourrir, pêcher, chasser avec des fléchettes empoisonnées ou même entrer en contact avec les esprits. Car les recettes d’hallucinogènes et autres psychotropes - dont certaines gravées sur pierres à voir ici - sont le seul moyen pour les Amérindiens d’atteindre le monde invisible peuplé d’esprits. Les poisons n’auront presque plus aucun secret pour vous, curare, cyanure, psychotropes ou même le venin de ces si mignonnes grenouilles rainettes. Et contrairement aux idées reçues, les poisons ne sont pas utilisés qu’à des fins criminelles ! Utilisés en toutes petites doses, ils peuvent même servir la médecine, ou faciliter la connection avec l’au-delà… 5 salles, présentant les objets rituels et leurs usages, nous plongent dans une ambiance sombre et exotique, mystérieuse et envoutante, pour une visite dépaysante. Le petit plus : les ateliers d’expériences qui vous apprendront à réaliser en famille de superbes coiffes ou vous initieront à votre tour à déceler les plantes toxiques et leurs histoire fabuleuses.

Souvent perçue comme mystérieuse et effrayante, la forêt amazonienne regorge de secrets qu’il est grand temps de révéler. Dotés de surprenantes richesses naturelles, les Amérindiens se sont transmis les recettes de fabrication d’hallucinogènes et de poisons produits par les plantes et les animaux. Nécessaire à leur subsistance, l’usage de ces psychotropes leur permet d’atteindre le monde invisible peuplé d’esprits de la nature. Se nourrir de plantes toxiques, chasser avec des fléchettes empoisonnées ou se parer de plumes colorées sont des rituels invitant toujours à renouer le lien avec cette nature à la fois dure et respectueuse. Le parcours nous invite à découvrir ces précieux poisons avec leurs condiments, ainsi que la relation intime entre les Amérindiens et l’environnement.