Insolite - Des portraits sur les arbres de Central Park
L'art comme défenseur de la nature //
L’artiste marseillais Philippe Echaroux a projeté durant quelques jours, les portraits d’habitants new-yorkais sur les arbres de Central Park. Derrière cette œuvre impressionnante, une véritable sensibilisation à l’écologie.
En suite à son projet artistique réalisé en 2016 dans la forêt amazonienne – il avait tiré le portrait aux membres d’une tribu locale avant les projeter sur les arbres, afin de sensibiliser à la déforestation – A World First in New York se base sur la technique mais dans un cadre totalement différent : de la forêt tropicale, on passe au parc cloisonné de New York. Un cadre urbain donc, opposé à la végétation naturelle, que l’homme contrôle mais qui peut transmettre ce même message pro-environnement.
Selon son dispositif habituel, Philippe Echaroux a donc déambulé dans les rues de la ville qui ne dort jamais afin d’en photographier ses habitants, bien que ceux-ci soient parfois réticents. Une fois cette étape fastidieuse passée, l’artiste s’est rendu à Central Park de nuit pour afficher les portraits dans les arbres à l’aide d’un projecteur et capter les meilleurs clichés de ces œuvres éphémères, quitte à revenir à 4h du matin pour saisir la brume sur les immeubles.
En plus d’un rendu incroyable, l’œuvre est donc rattaché à un concept fort : si les photographies de cette œuvre seront éternelles, qu’en est-il des arbres et de la nature qui les accueillent ?