* Adieu Monsieur Haffmann : la captation de la pièce aux quatre Molières disponible en ligne

Créée à Avignon, la pièce Adieu Monsieur Haffmann nous transporte dans la France de Vichy, en 1942. Joseph Haffmann, bijoutier juif, demande à son employé Pierre Vigneau de le cacher. Ce dernier accepte, mais à une condition: « Isabelle et moi voulons à tout prix avoir un enfant. Après plusieurs tentatives infructueuses, nous avons fait des examens… je suis stérile. Monsieur Haffmann, j’aimerais que vous ayez des rapports sexuels avec ma femme le temps qu’elle tombe enceinte… ».

Un huis clos psychologique bientôt mis en scène sur le grand écran dans une réalisation de Fred Cavallier dont le tournage vient de s'achever. A découvrir dans cette captation du Théâtre du Châtelet.

A revoir ici jusqu'au 30 mai 2021

Avec

Texte et mise en scène : Jean-Philippe Daguerre
Décor : Caroline Mexme
Musique / assistanat à la mise en scène : Hervé Haine
Lumières : Aurélien Amsellem
Costumes : Virginie H
Collaboration artistique : Laurence Pollet-Villard

Quatre Molières en 2018 :

Meilleur spectacle du Théâtre Privé
Meilleur comédien dans un second rôle : Franck Desmedt
Révélation féminine : Julie Cavanna
Meilleur auteur francophone vivant : Jean-Philippe Daguerre

Jean-Philippe Daguerre - auteur et metteur en scène:

« Je ne sais pas vraiment d’où m’est venu l’idée de cette pièce : sans doute de mes premiers souvenirs d’enfance avec Bon Papa Alban qui me promenait pendant des heures dans le cimetière de Montauban. On s’arrêtait devant chaque tombe, il me racontait la vie des morts… et j’adorais ça. Sans doute de ce « voyage scolaire » à Auschwitz qui m’a éloigné de l’enfance tout en me rapprochant de l’horreur dont sont capables les Hommes. Sans doute de tous ces amis touchés par la stérilité et qui cherchent par tous les moyens à avoir un bébé. »

« On ne respire pas au Théâtre comme dans la vie, on ne parle et on ne bouge pas au Théâtre comme dans la vie. Je pense en effet, que le Théâtre a pour devoir de proposer un langage de jeu extra-ordinaire, que ce soit au niveau de l’engagement physique et émotionnel ou de la valeur du son, des silences et du rythme. [...] Par ailleurs, je me retrouve tout à fait dans ce gentil reproche adressé par Anouilh à Jean-Louis Barrault qui jouait dans une de ses pièces : “Ce n’est pas vous mais le public qui doit pleurer”. Donc pas de complaisance émotionnelle et narcissique, pas de quatrième mur, pas de gestes qui ne servent à rien, pas d’onomatopées gratuites qui précèdent ou concluent les répliques. J’ai voulu une parole forte et vive qui circule à travers des comédiens puissants et généreux qui transpirent le plaisir de transmettre cette histoire jusqu’au fond de la salle. Même principe pour les costumes et la scénographie que j’ai imaginé sobres et efficaces. Je n’aime pas les décors et costumes trop illustratifs qui étouffent les comédiens. Je n’ai voulu que des éléments essentiels sur scène permettant aux spectateurs d’imaginer en deux temps trois mouvements qui sont les personnages et où ils se trouvent : une table, trois chaises et la radio dans la cuisine ; le bureau, deux chaises, un lit simple et le tableau de La Femme assise dans la cave. Avec un fauteuil de cinéma on est au Cinéma, avec une plaque de bois on est dans une salle de claquettes. L’élégante sobriété du décor et des costumes impliquant évidemment une création lumière et sonore très fine. »


Vous aimerez aussi…

comédie française
  • Théâtre
  • À la maison

* La Comédie française lance une nouvelle émission en direct !

A l'heure où les lieux culturels restent fermés, la Comédie française hisse les voiles vers le tout numérique. Du lundi au samedi, la Comédie d'automne présente en direct les diverses actualités, conseille sur les lectures de confinement et fait découvrir des créations scéniques en exclusivité.

CDN Besançon Saison 2017-18
"Bérenice" de Jean Racine
Mise en Scène Célie Pauthe
Avec
Clément Bresson: Titus, Marie Fortuit: Arsace
Mounir Margoum :Antiochus, Mahshad Mokhberi :Phénice, Mélodie Richard: Bérénice, Hakim Romatif :Paulin
Scénographie Guillaume Delaveau
Lumières Sébastien Michaud
Costumes Anaïs Romand
Musique et son Aline Loustalot
Vidéo François Weber
  • À la maison
  • Théâtre

 * Le théâtre à la maison : Bérénice de Racine dans une production du CND Besançon soutenue par l'Odéon

Bérénice est reine de Palestine, Titus est l'héritier légitime du trône impérial de Rome. Ils s'aiment passionnément. Pourtant Rome ne veut pas que Bérénice gouverne la cité aux côtés de l'empereur.

chatelet
  • Théâtre
  • À la maison

Théâtre à la maison : Redécouvrez La Belle Hélène chez vous !

Et si on vous dit que vous pouvez revoir depuis votre canapé l’un des plus grands succès du Théâtre du Châtelet ? La Belle Hélène, pièce maîtresse d’Offenbach débarque chez vous !

©Théâtre de La Ville
  • Théâtre
  • À la maison

Du théâtre par téléphone : une offre victime de son succès

Théâtre de La Ville et Théâtre de La Colline

Le théâtre vient à vous, à défaut que vous puissiez fréquenter ses salles bondées et vous assoir sur ses fauteuils rembourrés ! Le Théâtre de La Ville et le Théâtre de La Colline, par exemple, offrent gratuitement des moments hors du temps, par téléphone !