Lumières du Liban, l'exposition grandiose de l'Institut du Monde Arabe

Institut du Monde Arabe
Du 21 septembre 2021 au 2 janvier 2022

 

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Plongez avec nous au cœur de la vie tumultueuse de Beyrouth. Suivez nous à la découverte de cette exposition grandiose, pour imaginer le Liban comme vous ne l'avez jamais vu. A travers une chronologie inversée, l'exposition Lumière du Liban retrace l'histoire d'un pays meurtri, déchiré, blessé, et pourtant toujours debout, porteur d'un espoir infini. Tous les artistes, quelque soit leur support, leur époque, ou leur processus de création, rendent un hommage vibrant à la mémoire collective sans faille d'une population multiculturelle qui n'a jamais baissé les bras. 2021-2005, 1975-2005, 1948-1975. Trois périodes de production artistique riche, qui montrent les évolutions du Pays, nous ramenant toujours indubitablement au même élan vital. Au dédale des salles, peintures, photographies et sculptures s'enchaînent, porteuses de messages symboliques. Souvenirs, envies, rêves ou simples constatations, les œuvres nous font voyager à travers l'espace et le temps.  Les hommages aux victimes se multiplient. Ceux à l'amour aussi. Artistes, techniciens, et même la peinture, créée à base de terre libanaise, l'exposition se construit de A à Z autour d'un pays qui mérite une telle mise en lumière.

 

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Un art à fleur de sable

Quel est ce mystère qui plane sur le Liban, qui fait naître tant d’artistes et de poètes depuis la nuit des temps ? Pourquoi ce pays nous apparaît-il si magnétique, lui qui a connu et connaît encore tant de malheurs ? L’Institut du Monde arabe revient sur l’histoire moderne et contemporaine de ce vivier créatif hors du commun, du lendemain de son indépendance en 1943 jusqu’à nos jours, scandée par des conflits et des crises allant de la guerre civile de 1975-1990 jusqu’à la terrible explosion du port de Beyrouth en août 2020. Sept décennies tumultueuses où se mêlèrent effervescences populaires, déchirures civiles, guerres et exils comme vecteurs de sentiments identitaires contradictoires. C’est dans cet antagonisme constant que le bouillonnement artistique de la mondialisation prospéra, donnant naissance à des œuvres prodigieusement singulières, dont plus d’une centaine réalisée par 55 artistes sont aujourd’hui révélées. Des peintures aux mille et une couleurs, des sculptures et objets avec autant de formes, des livres d’artiste, photographies et vidéos, des estampes, textiles et autres savoir-faire traditionnels se confondant aux installations contemporaines dans un somptueux mélange des genres. Onze jeunes lauréats de l’appel à projet « Beyrouth en une œuvre d’art » seront en outre révélés, inscrivant définitivement cet évènement dans le présent, entérinant par la même occasion les liens sacrés de Paris avec la capitale libanaise, ville-lumière de l’Orient.

Focus sur...
Hussein Madi
« Jardin d'Eden »

 

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Cette lithographie stylisée se compose d’un agencement de lignes droites plus ou moins grasses et de courbes nerveuses qui permettent à l’artiste de composer un univers analogue à celui des modernes européens tels Matisse ou Picasso, peuplé d’animaux, végétaux et figures humaines aux airs de masque de Tragédie grecque. Madi est influencé par le dessin abstrait de l’art islamique, les hiéroglyphes et écritures mésopotamiennes qu’il a étudiés toute sa vie.

Moazzaz Rawda
« Femme »

 

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Au croisement de l’Art premier et de l’abstraction géométrique, cette sculpture en bois est un bijou de modernité. Avec ses formes tranchées et organiques, « Femme » semble évoquer un fétiche coiffé d’un croissant de lune, comme une représentation mystique et atemporelle de la femme orientale. Moazzaz Rawda, en avance sur son temps, est considérée comme la première artiste abstraite du Liban et fut aussi l’une des premières femmes à conduire une automobile à Beyrouth.

 

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Autour de l’expo…
Un nouvel espace à l’IMA
Cet événement permettra d’inaugurer un tout nouvel espace d’exposition : « Le Cercle des donateurs ». Confié à l’architecte libanais Carl Gerges, figure de la jeune génération libanaise et également connu comme batteur du groupe iconique Mashrou’ Leila, cette initiative fait suite à l’incroyable donation du galeriste Claude Lemand qui a enrichi l’IMA de plus de 1600 œuvres, venant augmenter de deux tiers sa collection d’art contemporain !


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