Notre Dame et ses sépultures secrètes : une nouvelle mise au point

 

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Saviez-vous que Notre Dame abritait sous ses entrailles de nombreuses sépultures ? Nul doute que la proximité avec l’édifice devait en rassurer plus d’un.

Voici la découverte de l’année ! Il y a quelques mois, dans le cadre de la restauration du monument, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) s’était livré à des actions de recherches archéologiques préventives. Et là surprise, les ossements de deux individus auraient surgi des ténèbres. Et pas n’importe lesquels. Pour pouvoir être enterré dans un cercueil en plomb, qui plus est dans la zone géographique de Notre Dame, il fallait avoir un portefeuille bien fourni. 

L’enquête en cours tentait justement de déterminer l’identité de ces silhouettes mystérieuses. Et pour la première fois, les sarcophages en plomb scellés ont été ouverts au début du mois de novembre. 

Les défunts auraient vraisemblablement vécu aux alentours du XVIIème siècle.  Mais alors qui sont-ils ? Quelle histoire et quel vécu poser sur ces morts venus du passé ? L’Institut a confié l’auscultation à des experts du laboratoire d’Anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse de l’université Paul-Sabatier et aux membres de l’Institut médico-légal du CHU de Toulouse.

L’objectif était de mettre à jour une face cachée du quotidien de ces personnes. L’analyse peut parfois révéler des habitudes alimentaires, les causes d’un décès ou encore des caractéristiques physiques

Des éléments retrouvés comme une plaque funéraire ainsi que des cheveux ont pu faciliter le travail des experts. L’un des deux défunts a tout de suite été identifié. Il s’agirait d’Antoine de La Porte, un religieux mort en 1710. Son identification a été grandement facilitée par un épitaphe ainsi que trois médailles à son effigie. L’état de ses os seraient incroyablement bien conservés. 

L’identité du second individu a été bien plus difficile. Elle demeure encore inconnue à ce jour. Les experts ont été interpellés par son traitement mortuaire spécifique.

Le corps aurait été embaumé. Des analyses technologiques ont montré qu’il s’agirait d’un homme mort prématurément, entre 25 et 40 ans, probablement de la tuberculose. Comme l’a montré une analyse de ses membres, cet homme aurait été cavalier depuis son plus jeune âge. 

Il ne nous reste plus qu’à attendre les derniers résultats issus de la confrontation des analyses scientifiques aux éléments biographiques. Attendus pour le début de cette nouvelle année, ils devraient permettre de révéler plus d’éléments.


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