Le trésor de Notre-Dame de Paris serait-il maudit ? Si le musée du Louvre écarte cette éventualité, l’histoire rocambolesque qui se cache derrière le trésor le plus précieux de la capitale pourrait bien nous faire dire le contraire. Saviez-vous par exemple que ces vestiges furent maintes fois pillés, confisqués, cachés, déplacés avant que ceux-ci ne soient finalement fondus, disparaissant entièrement en l’espace d’une nuit d’août 1792 ? Mais d’où viennent alors ces reliques miraculeusement sauvées des flammes en 2019 ? Pour la première fois, le Louvre remonte le temps en renouant avec l’histoire du trésor avant la Révolution. Une occasion unique pour admirer un véritable florilège de cet ensemble néo-gothique inestimable avec des pièces spectaculaires et d’importants dessins préparatoires. À travers la présentation d’une centaine de reliques, pièces d’orfèvrerie, manuscrits enluminés, gravures inestimables et autres documents figurés, l’exposition laisse entrevoir une infime partie de la richesse de l’un des plus beaux monuments français, depuis ses origines au Moyen Âge jusqu’à sa résurrection au XIXe siècle puis son épanouissement avec Viollet-le-Duc sous le Second Empire.

Quelques mois seulement avant le nouveau sacre de la cathédrale Notre-Dame et sa réouverture complète au public, le musée du Louvre célèbre la fin des travaux de restauration en dévoilant quelques-uns des plus rares exemples de ce nouveau trésor hérité de la Restauration.

ce trésor qui rassemble les objets et les vêtements sacerdotaux nécessaires à la célébration du culte, des reliques et des reliquaires, des livres manuscrits ainsi que d’autres objets précieux offerts par piété, rejoindra ensuite la

Pour la première fois, l’exposition propose de remonter le temps et de renouer avec l’histoire du trésor avant la Révolution : inventaires, récits historiques, peintures, manuscrits enluminés, gravures et autres documents figurés, mais aussi plusieurs œuvres qui nous sont parvenues, permettent en effet de retracer en partie la longue histoire du trésor depuis les temps mérovingiens et d’entrevoir cette richesse en partie disparue, comparable à celle des plus éblouissants objets créés pour Notre-Dame au XIXe