Bienvenue dans le monde burlesque et satirique de Frank Kunert. Le photographe allemand construit des scènes miniatures qui, à première vue, donnent à voir de banales portraits urbains et domestiques. Mais en les regardant bien, des anomalies loufoques et étranges bouleversent avec facétie aires de jeux, salons et jardins.
Ses clichés illustrent malicieusement un toboggan menant sur une nationale, une télévision branchée au conduit d'évacuation des toilettes, une terrasse en rez-de-chaussée donnant sur la voie ferrée ou encore un monte-escalier menant droit au ciel. Chaque image, bien que cocasse, détourne à la manière d'une tragicomédie les scènes du quotidien. Dans ses photographies lumineuses et colorées, Frank Kunert dresse un constat beaucoup plus amer sur notre société de consommation et dénonce, à sa manière, ce monde individualiste qu'il se plaît à reproduire et dénoncer. Un art subversif et étonnant.
L'artiste britannique Sacha Jafri a divisé sa fresque géante à l'occasion d'une prochaine vente dont les bénéfices devraient être reversés à des oeuvres caritatives pour les enfants défavorisés.
La nouvelle galerie de Massimo De Carlo s'installe à Paris. Intitulée Pièce unique, elle prend le parti de n'exposer qu'un seul artiste à la fois. Une autre approche de l'art contemporain.
Dans le 10ème arrondissement de Paris, un immense collage en noir et blanc retient notre attention. Il comporte une immense fissure qui sépare deux yeux, comme pour incarner une blessure profonde. Ce collage a été réalisé dans la nuit de lundi à mardi 9 juin par le street artiste français JR, en hommage à Adama Traoré, décédé en juillet 2016 à l'âge de 24 ans, après une interpellation musclée par la police.
Les cheveux tirés en arrière et un rouge à lèvres clair, c'est ainsi que le graffeur C215 représente Aïcha dans sa fresque réalisée en hommage à cette caissière de 52 ans victime du coronavirus.
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