Les secrets de beauté se dévoilent à l'exposition de la Maison de la Culture du Japon

Maison de la Culture du Japon à Paris
Du 19 mai au 10 juillet 2021

 

17

« Un beau visage est le plus beau de tous les spectacles ». L’adage de Jean de La Bruyère dans ses Caractères se veut atemporel et s’appliquerait tout autant au Japon classique. Pinceaux, poudriers, miroirs et épingles à cheveux sont autant d’instruments, outrepassant siècles et continents, dont des générations de femmes se sont servi pour sublimer le charme de leurs traits. La Maison de la Culture du Japon nous dévoile certains des secrets et des canons de beauté des Japonaises de l’époque Edo (1603-1868), étudiés à partir de la centaine d’estampes et de la soixantaine d’objets présentés dans le parcours. Les portraits de ces bijin-ga (littéralement « belles femmes ») aux fards et aux parures d’une grande diversité, comme les scènes des demoiselles à leur toilette témoignent de l’importance sociale du maquillage dans le Japon d’Edo. Exhiber son teint d’albâtre, farder ses joues, peindre sa bouche et souligner ses sourcils formaient le rituel immanquable de toute Japonaise respectable dont le secret tenait en trois couleurs : blanc immaculé, rouge ardent et noir de jais. Dans ce Japon traditionnel, ni le maquillage, ni l’art de la coiffure ne sont vaines coquetteries mais relèvent d’une véritable tradition sociale : marqueur d’âge, de classe, de statut matrimonial et de profession, ils sont à l’origine de ce qui devient très vite un véritable art au savoir-faire minutieux.

Le saviez-vous ?

Le Onna kagami hidensho (« Transmission secrète du Miroir des femmes ») est un livre d’éducation destiné aux femmes, publié à Kyôto en 1650. Ouvrage très populaire réimprimé à plusieurs reprises, sa vente se poursuit jusqu’au milieu de l’époque Edo.

 

Réservation obligatoire

Lien de réservation

Vous aimerez aussi…

Rue des Pavillons de Bercy illuminée pour Noël Crédit Pavillons de Bercy
  • Actu
  • En famille

La Magie d’autrefois, Le FESTIVAL DU MERVEILLEUX 

MUSÉE DES ARTS FORAINS
Du 26 décembre au 4 janvier 2026

S’il est un musée vraiment magique à Paris, c’est bien celui-ci. Un lieu hors du temps, caché derrière d’anciens entrepôts de Bercy, où la fête foraine d’hier reprend vie pour quelques jours de pur enchantement.

DJI_20251022_172919_628
  • En famille
  • Découverte

L’Odyssée de Léa : Un océan… en papier

PAVILLON VENDÔME  
Jusqu’au 10 janvier 2026

Au Pavillon Vendôme, Junior Fritz Jacquet transforme l’espace en monde sous-marin habité de méduses frémissantes, de raies qui glissent au-dessus des têtes, de coraux stylisés et d’oursins aux épines lumineuses

Christian Dior, Carmen, evening gown © Laziz Hamani
  • Mode
  • Découverte

Alaïa, Le collectionneur qui parlait Dior

GALERIE DIOR
Du 20 novembre au 3 mai 2026

Nous pensions connaître Dior par ses icônes, ses corolles, ses tailleurs à la taille de guêpe. Nous redécouvrons la maison à travers un autre regard : celui d’Azzedine Alaïa, couturier-collectionneur qui, dans le secret de son atelier, a patiemment rassemblé un patrimoine de près de six cents pièces.

Calumet © musée du quai Branly © Pauline Guyor
  • Incontournable
  • Découverte

1725 : Des alliés amérindiens à la cour de Louis XV

CHÂTEAU DE VERSAILLES
Du 25 novembre au 3 mai 2026

C’est une scène oubliée de l’Histoire : en 1725, quatre chefs amérindiens et la fille d’un chef du Missouri traversent l’Atlantique pour être reçus à la cour de Louis XV. Derrière ce voyage diplomatique extraordinaire, une alliance politique se joue entre la France et les nations autochtones de la vallée du Mississippi, sur fond de rivalités coloniales.