Exposition Boldini : le Petit Palais ressuscite le Paris de la Belle Époque

Petit Palais
Du 29 mars au 24 juillet 2022





Giovanni Boldini. Voilà un nom qui était autrefois sur les lèvres de toutes les femmes. Marquises, comtesses, baronnes… Toutes les plus belles princesses et les plus riches héritières du Vieux Continent se pressaient devant lui, désireuses d’être croquées par ce peintre virtuose dont tout le monde parlait. Portraitiste favori d’une riche clientèle internationale au tournant des XIXe et XXe siècles, l’Italien reste hélas assez peu connu en France.

 

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Le Petit Palais réhabilite aujourd’hui cette figure incontournable du Paris mondain, artistique et littéraire de la Belle Époque, en lui consacrant une sublime exposition, riche de 150 œuvres d’art mêlant peintures, dessins et costumes. À contre-courant des avant-gardes, l’œuvre de Boldini, à la sophistication certaine et au doux charme suranné, cultive notre imaginaire, nourrissant les nombreux fantasmes autour de cette délicieuse époque. À travers ces toiles d’une grande rareté, le musée parisien nous invite ainsi à revivre l’insouciance et l’effervescence d’une capitale européenne en pleine ébullition, ressuscitant le temps d’une exposition, l’âme d’un Paris révolu.

 

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Focus sur...
Lady Lydig

Elle était, dit-on, la femme la plus pittoresque d’Amérique. Au tournant des XIXe et XXe siècles, Rita de Acosta Lydig jouit d’une jolie réputation dans les hautes sphères de l’aristocratie européenne en passant une partie de l’année à Paris. En 1911, lors de l’un de ses nombreux séjours au Ritz, cette divorcée d’un richissime homme d’affaires new-yorkais pose triomphante devant Giovanni Boldini. Âgée de 36 ans, la croqueuse de diamants jubile. Parée de ses plus beaux atouts, cette intime d’Edgar Degas, Sarah Bernhardt, Auguste Rodin et Léon Tolstoï se voit enfin croquée par le peintre le plus prisé de la capitale. Immortalisée dans une robe de soie grise sophistiquée épousant avec élégance sa silhouette menue, l’héritière, réputée pour son excentricité et son goût pour les matières nobles, désarme le spectateur par son assurance. Le menton levé, le regard perdu au loin, la mondaine afficherait presque un air de défi. En quelques coups de pinceaux vifs et précis, le peintre italien sublime ici la grâce de son modèle qui, convaincu de sa beauté, savait à n’en pas douter charmer quiconque la croisait.

Tentez de gagner votre place pour cette exposition lors de notre événement La Grande cueillette de la culture le3 juillet au Palais Royal. Plus d'informations sur l'association Culture and the City ici.

 

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