« Lumière d’Opale » : l’exposition lumineuse au Touquet-Paris-Plage
Musée du Touquet-Paris-Plage-Edouard-Champion
Jusqu'au 22 mai 2022
Charles-François Daubigny, Camille Corot, Eugène Boudin… Nombreux sont ceux à s’être arrêtés sur le littoral de la Côte d'Opale pour immortaliser la lumière si particulière de ce bord de mer, ses immenses paysages côtiers ou la vie quotidienne de ses marins. Un charme et une douceur de vivre qui opèrent irrémédiablement sur les peintres français à la fin du XIXe siècle… avant d’attiser très vite la curiosité d’artistes étrangers. C’est bien là le thème de la dernière exposition du musée qui nous invite à la rencontre de ces peintres originaires des quatre coins du monde, véritables pionniers sur le territoire. La proximité de Paris, alors capitale des arts, et l’arrivée du chemin de fer facilitent le déplacement de ces artistes en apprentissage attirés par les lumières changeantes et les traditions de la population locale. Entre les années 1880 et 1914, Étaples et le Montreuillois attirent en effet plus de 200 artistes étrangers qui forment à terme la colonie d’Étaples autour des figures emblématiques de Le Sidaner ou de Chigot. Un groupe sensible aux thèses naturalistes bientôt rejoint par le britannique William Lee Hankey, l’américain Walter Gay, l’australien Arthur Baker-Clack ou le norvégien Frits Thaulow. Là-bas, ce foyer cosmopolite séduit par le caractère sauvage de la côte découvre une nouvelle lumière, croque de nouveaux sujets, cristallisant aux premières lueurs du jour les longues plages et dunes de sable, les activités du port de pêche d’Étaples et les paysages champêtres de l’arrière-pays. Conscient de cet héritage pictural singulier, l’établissement culturel français orchestre une fabuleuse exposition explorant ce corps à corps perpétuel exercé avec le paysage maritime. Si aucun style propre ne semble se dessiner au fil des toiles, le foisonnement créatif et les nombreux échanges artistiques opérés sur les côtés de la Manche confirment la place essentielle occupée par Étaples dans le paysage pictural du début du siècle dernier. Un paradis des peintres illustré ici par une balade à ciel ouvert absolument fascinante, riche de près de 80 œuvres dont plusieurs belles découvertes.
« Je voudrais déjà être au champ de bataille, courir après les bateaux, suivre les nuages le pinceau à la main, humer le bon air salin des plages et voir la mer monter »
Eugène Boudin
MUSÉE DU TOUQUET PARIS-PLAGE-EDOUARD-CHAMPION
Jusqu'au 22 mai 2022
Angle avenue du château, avenue du golf, 62520 Le Touquet-Paris-Plage




![1. Portrait de femme dit de Mata-Hari (1) [#Beginning of Shooting Data Section]
Taille d'image :L (8256 x 5504), FX
12/03/2025 12:52:59.37
Fuseau horaire/date :UTC+1, Heure d'été:Activée
RAW, compression sans perte (14 bits)
Photographe :Alain Leprince
NIKON Z 7II
Objectif :NIKKOR Z MC 50mm f/2.8
Focale :50mm
Mode mise au point :AF-S
Zone AF :AF zone automatique
VR :ON (Normal)
Réglage précis AF :Désactivé
Ouverture :f/6.3
Vitesse d'obturation :1/160s(Automatique)
Mode d'exposition :M
Correction expo. :0IL
Régl. précis expo. :
Mesure :Matricielle
Sensibilité :ISO 64
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Balance des blancs :Pré-réglage manuel d-4, 0, 0
Espace colorimétrique :Adobe RVB
Réduc. bruit ISO :Normale
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Fondé sur :[NL] Neutre
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Sys coord :
[#End of Shooting Data Section]](https://www.arts-in-the-city.com/wp-content/uploads/2025/10/1-portrait-de-femme-dit-de-mata-hari-1-200x112.jpg)


