États-Unis : oups, une femme casse une sculpture de Jeff Koons d’une valeur de 42 000 dollars
Saperlipopette, mamie a encore renversé sa tasse de thé. Ramassons vite les débris et consolons-nous avec l’histoire du jour.
Les faits se sont déroulés il y a moins d’une semaine aux États-Unis, dans la ville de la démesure, de la superficialité, et des seins refaits. Non, ce n’est pas Las Vegas, ni Los Angeles (ok, les mots-clés étaient peu pertinents), mais bien Miami, qui a été le théâtre d’une affaire pour le moins coûteuse, dont l’expression "payer les pots cassés" se révèle être le cruel résumé. Une collectionneuse se baladait gentiment dans une foire d’art, prête à tout pour dénicher l’affaire du siècle et ainsi s’en mettre plein les poches. Quand soudain, les plans de Monica (ou Kathy, pourquoi pas Sharon, comme vous voulez, on ne connaît pas son nom) se sont vus contrariés par la force de la gravité. Notre collectionneuse Kimberley, qui avait peut-être un coup de trop dans le nez, a malencontreusement heurté une des œuvres du sculpteur le plus cher de notre époque, le bien nommé Jeff Koons. Le chien bleu en porcelaine, symbole phare de l’artiste, s’est ainsi fracassé tête la première sur le sol, se brisant en mille morceaux. Manque de bol, l’œuvre était estimée 42 000 dollars, malgré sa petite taille, à peine 14 centimètres.
On espère que pour ce prix-là, Rachel a pu emporter chez elle des bouts du chien défiguré, car l’art contemporain recèle bien des mystères, et qui sait, la sculpture fragmentée vaut peut-être des millions. "Sculpture de Jeff Koons éclatée par erreur, incarnation des aléas du quotidien", ça peut marcher, non ? Ne riez pas trop vite, le galeriste a en effet déjà confié avoir reçu des propositions d’achat : "Certains collectionneurs ont fait des offres pour acheter ces morceaux, nous en recevons encore à l’heure où nous parlons".