Lové au cœur de Montparnasse dans une ancienne cité d’artistes, ce musée confidentiel nous plonge dans l’intimité d’Antoine Bourdelle. Le sculpteur y a vécu pendant plus de quarante ans, de 1885 à 1929, investissant au fil des années les ateliers de ses voisins. Entre les petites pièces en terre cuite, les torses en marbre d’inspiration antique et le somptueux hall des plâtres, rien ne semble avoir bougé.

MUSÉE BOURDELLE
18 rue Antoine Bourdelle, 75015

En décembre 1926, Giacometti emménage dans ce qui sera son atelier jusqu’à la fin de ses jours : un studio de 23 m2, étroit et inconfortable, sans eau courante ni poêle à charbon. Sa nouvelle maison. Ses amis Sartre, Man Ray et Brassaï immortalisent par des jolis mots ou de belles images l’antre du sculpteur, ici réveillée.

INSTITUT GIACOMETTI
5 rue V. Schoelcher, 75014

Il est l’un des rares ateliers de sculpteurs du début du siècle – avec celui d’Antoine Bourdelle – à avoir été sauvegardé. Après un passage à La Ruche, Zadkine pose ses valises, son marteau et son burin dans ce petit coin de campagne lové en plein cœur de la ville. Pendant près de quarante ans, Zadkine et son épouse y vécurent et travaillèrent.

Notre article sur l'exposition Modigliani/Zadkine 

MUSÉE ZADKINE
100 bis rue d’Assas, 75006

Il existe deux musées Rodin, l’un à Paris, l’autre à Meudon. Le sculpteur tombe sous le charme délabré du premier en 1908, grâce au poète Rainer Maria Rilke. Rodin décide alors de louer les quatre pièces du rez-de-chaussée, côtoyant sur place Jean Cocteau, Henri Matisse et Isadora Duncan.

MUSÉE RODIN
77 rue de Varenne, 75007

Caché derrière une petite cour, loin du tumulte de Montparnasse, cet atelier immaculé fait partie de ces dernières adresses secrètes de la capitale. L’ancienne propriétaire, la discrète Claude de Soria, incarne elle aussi un mystère, celui d’une plasticienne qui troqua au début des années 70 la terre cuite pour le ciment à une époque où celui-ci n’avait rien à offrir.

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L’ATELIER CLAUDE DE SORIA
221 boulevard Raspail, 75014

Sculptrice inimitable des Années folles, Chana Orloff a connu la gloire dans l’entre-deux-guerres, s’est liée d’amitié avec les cadors de l’École de Paris que sont Chaïm Soutine, Amedeo Modigliani et Ossip Zadkine, avant de sombrer injustement dans l’oubli. Pourtant, la capitale qui l’a vu naître en tant qu’artiste abrite toujours sa maison-atelier conçue par Auguste Perret.

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VILLA SEURAT - ATELIERS CHANA ORLOFF
7 bis Villa Seurat, 75014