BRUXELLES // GET UP, STAND UP !
Jusqu'au 30 décembre 2018 -
MIMA //
Ce qu'en dit le musée :
Vu son grand succès – plus de 15.000 visiteurs cet été ! -, le Mima a décidé de prolonger l’exposition Get Up Stand Up jusqu’au 30 décembre 2018. Cette prolongation répond notamment à la demande des professeurs et des groupes scolaires, qui s’appuient sur l'expo comme outil de médiation pour communiquer l'histoire sociale contemporaine. Dans ce contexte, l'expo accueillera 40 groupes scolaires dans le cadre du programme scolaire du Vaart Kapoen dès le mois d'octobre.
Get Up Stand Up c'est la voix du peuple avant twitter, une exposition qui affiche la désobéissance civile, l'expression même de la démocratie . L'originalité de l'exposition est le regard sur l’univers graphique des affiches crées par les mouvements contestataires de 1968 à 1973 dans le monde entier. Soit plus de 400 affiches et objets issus de 30 pays à travers les 5 continents. Un point de vue qui montre les connections étroites entre les activistes de par le monde entier. Si ces affiches redonnent vie aux années 60, elles sont toujours d'actualité. 50 ans après, les combats politiques sont identiques: écologie, respect des minorités, paix, travail, féminisme, ...
L’affiche contestataire 1968 –1973 : six années d’une intense agitation politique et sociale, marquées, en France, par les mouvements étudiants et ouvriers de Mai 68, aux États-Unis, par la poursuite des luttes des minorités, les manifestations contre la guerre du Vietnam, la montée du féminisme et de l’écologie et, dans le monde entier, par une aspiration à plus de liberté, d’égalité, de dignité et de justice. «Sois jeune et tais-toi», «Power to the people», «Make love, not war», «Black Power» sont quelques-uns des slogans provocateurs mis en image et diffusés par milliers, à la faveur d’une technique nouvelle et rapide, la sérigraphie. Étudiants et artistes inventent un langage visuel universel simple et concis, d’une force expressive inédite. L'âge d'or des affiches contestataires commence à décliner dès 1973 avec le retrait américain du Vietnam. Mais leur style révolutionnaire aura marqué les esprits. Un mélange explosif de violence et d'humour. Parfois une simple image sans texte, parfois du texte sans images - du jamais vu! Leur héritage se perpétue jusqu'aujourd'hui au travers d'Occupy Wall Street, Black Lives Matter ou la Women's March, le printemps arabe ou encore le mouvement "Je suis Charlie". Leur souffle de liberté a fait progresser les droits des minorités, reculer la violence et a favorisé l'empathie.
A partir de la collection exceptionnelle d'affiches de 1968 à aujourd’hui de Michael Lellouche, le musée propose une sélection de plus de 400 affiches produites entre 1968 et 1973 sur les 5 continents et issus de 30 pays différents, de Paris à Prague, Athènes à Berkeley en passant par l'Angleterre, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Tchécoslovaquie.
La présentation des affiches protestataires de cette époque dans une continuité sans frontières permet de souligner leur proximité thématique autant qu’une filiation philosophique et stylistique. Il s’agit donc de retisser ces liens méconnus mais aussi de démontrer l’esprit universel et l’intemporalité des œuvres de ces artistes de rue et de mur. Les thèmes abordés sont: Mai 68, liberté des peuples, droits des minorités, guerre du Vietnam, satire, paix, travail, écologie... Parmi les affiches présentées, certaines sont les œuvres d'artistes engagés comme Tomi Ungerer, Milton Glaser, Seymour Chwast, Richard Avedon, Paul Davis, John Lennon, Emory Douglas, etc. A noter également l’installation de la pièce historique "Frappez les gradés" créée en 1969 par Julio Le Parc.
MIMA
Jusqu'au 30 décembre 2018
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