Retenez bien le nom Odyssey. Prévu pour l'automne 2019, ce projet artistique engagé vise à récolter des fonds et à alerter le public à la crise migratoire mondiale en cours... //
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L'artiste Marc Quinn est connu pour avoir réalisé des moulages de son visage avec son propre sang congelé. Cette fois-ci, il prépare une installation hors norme : des milliers de migrants, d'anonymes et de personnalités comme Anna Wintour, Sting, Jude Law ou Paul McCartney donneront leur sang. Le but ? Récolter des fonds et alerter l'opinion au sujet de la crise migratoire mondiale.
L'idée de Quinn était en effet de mettre en avant notre humanité commune, que nous soyons réfugié et migrant ou non : “The idea for Odyssey began with the simple truth that my blood and your blood is the same; under the skin we’re all the same." (L'idée d'Odyssey est venue de la vérité générale qui est que votre sang et le mien ne sont pas différents ; sous notre peau nous sommes tous les mêmes.).
L'installation sera exposée devant la New York Public Library à l'automne prochain, et les donations de sang débuteront en janvier 2019. Même si l'installation est engagée, on peut questionner, voire désapprouver cet appel à des donations de sang quand on sait que les dons de sang en hôpitaux sauvent des vies, et que le nombre de donneurs est insuffisant par rapport à la demande.
Le débat sur la restitution des oeuvres continue à faire rage : une commission nationale nigériane a demandé la suspension d'une vente de statuettes à Paris au sein de la société Christie's, qui auraient été dérobées pendant la guerre civile du Biafra (1967-1970), selon elle, en exigeant des compensations. Mais Christie's a rejeté, fin juin, cette requête, arguant que les objets de la vente ont été obtenus de manière légale.
C'est une aventure rocambolesque ! Souvenez-vous, le 30 mars dernier, des voleurs se sont emparés d'un tableau de Van Gogh, Le Jardin du presbytère de Nuenen au printemps, abrité par le musée Singer Laren, près d'Amsterdam, alors fermé à cause de l'épidémie de coronavirus. Curieux rebondissement, un enquêteur, Arthur Brand a annoncé le 18 juin avoir reçu une preuve de vie de la peinture.
Le torchon brûle entre les Grecs et les Britanniques au sujet d'oeuvres historiques, les marbres du Parthénon, des fresques mythiques enlevées par Lord Elgin, ambassadeur britannique à la cour ottomane au début du XIXème siècle. Ces frises antiques sont aujourd'hui exposées au British Museum et la Grèce manifeste son désir de les récupérer depuis des années.
En 2017, le scandale éclate ! La police italienne met la main sur un conteneur en provenance d’Alexandrie, rempli d’antiquités égyptiennes : poteries, sarcophage orné de bois, pièces d’or, masques de momies, figurines miniatures et diverses céramiques.
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