Le Cupidon s'était caché plus de 300 ans dans La liseuse à la fenêtre de Johannes Vermeer. Progressivement, la couche de peinture brunâtre qui le recouvrait est enlevée et Cupidon sort partiellement de l'ombre //

C'est la Gemäldegalerie Alte Meister de Dresde qui est en charge de cette opération assez méticuleuse et fastidieuse puisqu'il s'agit d'un des tableaux les plus célèbres de Vermeer, après la Jeune fille à la perle et la Laitière. Christoph Schölzel, le restaurateur en charge de l’opération, a procédé à l’enlèvement progressif au scalpel, ce qui permet de conserver les résidus de vernis recouvrant la peinture originale de Vermeer datant de 1658.

En 1979, une image aux rayons X avait déjà révélé la présence de l’angelot derrière la surimpression. Des analyses avaient révélé que cette couche de peinture ne venait pas de Vermeer mais qu'elle avait été apposée plusieurs décennies plus tard.

Le chantier minutieux devrait donc se poursuivre au moins pendant un an avant de voir entièrement réapparaître le dessin original. En attendant, vous pouvez admirer La Liseuse à la fenêtre dans son état intermédiaire du 8 mai au 16 juin à la Gemäldegalerie Alte Meister de Dresde.