La Fée Électricité brille de nouveau au musée d'Art moderne de Paris

 

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Ca y est, la Fée Électricité va de nouveau briller de mille feux ! Après trois mois de restauration dans la salle dédiée du musée d'Art moderne de Paris, l'échafaudage vient tout juste d'être retiré pour laisser place au chef-d'œuvre de Raoul Dufy. Un chantier phénoménal pour sublimer cette fresque qui fait tout de même 10 mètres de haut sur 60 mètres de long !

Un chantier pharaonique

Longtemps considérée comme la plus grande peinture du monde, la Fée Électricité vient tout juste de récupérer son éclat d'origine. Les couleurs des 250 panneaux de contreplaqué sont de nouveau fluides et harmonieuses, pour célébrer au mieux l'histoire de la lumière de l'Antiquité aux années 1930. Située dans le musée d'Art moderne de Paris, la fresque n'avait jusque-là jamais été entièrement restaurée. C'est depuis le mois de juillet qu'une dizaine de personnes s'est attelée à nettoyer les jointures sur 600m2, sans toucher à la couche picturale restée en bon état. Le coût de ces travaux, qui s’élève tout de même à 80 000 euros, a été pris en charge par la Ville de Paris. En cause : la dimension de l'œuvre qui a nécessité l'utilisation de drones pour faire un relevé photographique sur ses parties élevées avant la restauration. Une intervention inédite dans le musée. Mais ce chantier pharaonique lui permettra d'inaugurer, courant 2021, de nouvelles expériences immersives mettant en scène ce chef-d'œuvre de l'art moderne.

 

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Une fresque monumentale

A l'origine, la fresque a été commandée par la Compagnie parisienne de distribution d'électricité en 1936, dans le cadre de la prochaine Exposition universelle. Elle devait célébrer l'évolution des éclairages dans toutes les villes de France, de l'Antiquité au XXe siècle. De ses 60 mètres de long, la peinture est peuplée de milliers de détails de la vie quotidienne, de l'agriculture des champs au travail dans les usines. Ses nuances ocre, rouge et bleu illuminent la salle ovoïde du musée, créant une atmosphère proche de celle d'une chapelle sacrée. Il était dans le projet de Dufy de mettre en parallèle sa fresque avec celles de la Renaissance, pour représenter la nouvelle foi du siècle pour le progrès et la technologie. « Dans l’intimité de la peinture, on perçoit la technicité très élaborée de Dufy. Avec trois ou quatre passages de couleur seulement, il obtient un dynamisme remarquable » remarque fièrement Cécile des Cloizeaux, restauratrice de la fresque.


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