Partons à l’autre bout du monde, et entrons quelques heures dans l’univers cabalistique d’une civilisation disparue… Le temps d’une somptueuse exposition, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine nous emmène sur les hauteurs du Machu Picchu, à la découverte de ses fabuleux trésors. Un voyage retraçant 3000 ans d’histoire des civilisations précolombiennes, qui constitue une plongée saisissante dans l’environnement mystérieux des Incas. Une exposition pharaonique, riche de plus de 200 œuvres originales et objets symboliques, réunis ici pour la toute première fois en France au cœur d’une scénographie immersive, et dont certaines reliques ne sont encore jamais sorties du Pérou. Masques, céramiques, sculptures, parures… Une succession de chefs-d'œuvre époustouflants hérités des cultures Mochicas, Huari ou Chimu, nous livrant quelques secrets sur les riches terres péruviennes, berceau de l’empire Inca. L’institution parisienne pousse l’expérience jusqu’à son paroxysme allant même jusqu’à nous proposer la toute première expédition pour les hautes terres andines en réalité virtuelle. Les royaumes dorés du Machu Picchu comme si nous y étions.

Focus sur…

Coiffe frontale avec plumes métalliques
Cette coiffe frontale de culture Chimu constitue l’un des plus somptueux trésors de cette exposition. Arborée lors de cérémonies officielles, cette parure dorée mêlant pierres sacrées appelées alaec-pong à la couleur du soleil, illustre les facultés divines du souverain tout en justifiant le pouvoir de celui qui la porte. Une pièce inestimable, témoignage des rites et croyances de toute une civilisation.

Ornements d’oreilles
Imposants par leur taille (une dizaine de centimètres), ces bijoux confèrent à celui qui les porte prestige et pouvoir. Un attribut composé des matériaux les plus précieux : or, turquoise, nacre, sodalite et coquillage de spondyle. Ses motifs reprennent quant à eux une figure récurrente de l’iconographie pré-colombienne, celle de l’oiseau-guerrier, qui incarne communément l'âme des guerriers morts au combat ou sacrifiés.

Bol bimétallique
Symbole de l’équilibre des cycles naturels, l’utilisation de bols cérémoniels présageait une bonne reproduction agricole. Au-delà de sa valeur historique, cet exemplaire au décor finement ciselé illustre également le principe de dualité, profondément ancrée dans la pensée andine. Ici, l’or d’Inti (le soleil) rencontre l’argent de Quilla (la lune).

Tentez de gagner votre place pour cette exposition lors de notre événement La Grande cueillette de la culture le 3 juillet au Palais Royal. Plus d'informations sur l'association Culture and the City ici.