D’Héraclès à Mohamed Ali, l’exposition sonde les thèmes du corps athlétique masculin et de la démesure culturiste. Nous remontons le temps jusqu’à l’Antiquité, où le corps de l’athlète, encore juvénile mais particulièrement vigoureux, rend la cité fière. Des statues sont alors érigées à son effigie. Plusieurs représentations iconographiques de l’homme champion ont été réunies pour en dresser le portrait au fil des siècles. Les Jeux Olympiques modernes entretiennent l’idéal d’un sportif viril, fort et courageux, comme l’a imagé le boxeur-poète ; « Vole comme le papillon, pique comme l’abeille, et vas-y cogne mon gars, cogne ».