Nos images de l'exposition Alechinsky sur papier au Musée-bibliothèque Pierre André Benoit d'Alès
MUSÉE BIBLIOTHÈQUE PIERRE ANDRÉ BENOÎT
Du 20 juin au 4 janvier 2026
On croit connaître Pierre Alechinsky. Le geste souple, les encres vives, les remarques marginales comme autant d’échos visuels greffés aux images centrales. On se souvient du groupe CoBrA, de la peinture en liberté, du papier comme champ de bataille. Et pourtant, rien ne prépare vraiment à ce que l’on découvre ici, à Alès.
Le musée-bibliothèque Pierre André Benoit orchestre une résonance rare, intime, presque chuchotée. Une immersion dans le cœur graphique de l’œuvre, réunissant près de deux cents dessins, gravures, papiers marouflés et livres d’artiste issus pour beaucoup de l’atelier d’Alechinsky lui-même. L’ensemble compose un chemin non chronologique, sans contrainte, où se répondent les époques, les formats, les techniques.
Un autoportrait fragmenté, orchestré par l’artiste comme un carnet sensible. Pas de scénographie muséale. Ici, on s’approche. On glisse entre les papiers, les marges, les encres. On découvre un regard qui trace autant qu’il commente. Le papier devient surface vivante, terrain de jeu, territoire mental. Le geste est libre, mobile, fulgurant. Les fameuses remarques marginales encerclent les images comme des éclats, des murmures, des débordements de sens.
Mais ce qui fait la justesse de l’accrochage, c’est aussi ce musée. Ici il se fait confident, miroir affectif d’une histoire ancienne : celle du dialogue entre Alechinsky et Pierre André Benoit, imprimeur, poète, typographe, fondateur du lieu. Dans cette architecture discrète, entre vitrines et silence, l’œuvre retrouve son échelle. Pas celle du grand musée, mais celle de la main, de la table de travail, de l’intimité. Ici, on lit les traits comme on feuillette un manuscrit. On écoute ce que le papier a à dire. Un murmure, une mémoire. Et une leçon de liberté.
MUSÉE BIBLIOTHÈQUE PIERRE ANDRÉ BENOÎT
Du 20 juin au 4 janvier 2026
52 montée des Lauriers, Alès





![1. Portrait de femme dit de Mata-Hari (1) [#Beginning of Shooting Data Section]
Taille d'image :L (8256 x 5504), FX
12/03/2025 12:52:59.37
Fuseau horaire/date :UTC+1, Heure d'été:Activée
RAW, compression sans perte (14 bits)
Photographe :Alain Leprince
NIKON Z 7II
Objectif :NIKKOR Z MC 50mm f/2.8
Focale :50mm
Mode mise au point :AF-S
Zone AF :AF zone automatique
VR :ON (Normal)
Réglage précis AF :Désactivé
Ouverture :f/6.3
Vitesse d'obturation :1/160s(Automatique)
Mode d'exposition :M
Correction expo. :0IL
Régl. précis expo. :
Mesure :Matricielle
Sensibilité :ISO 64
Modèle :
Balance des blancs :Pré-réglage manuel d-4, 0, 0
Espace colorimétrique :Adobe RVB
Réduc. bruit ISO :Normale
Réduction du bruit :Désactivée
D-Lighting actif :Désactivé
Contrôle du vignetage :Normal
Contrôle auto de la distorsion :Activé
Correction de la diffraction :Activée
Picture Control :[NL] Neutre
Fondé sur :[NL] Neutre
Niveau de l'effet :
Réglage de l'accentuation : 0.00
Accentuation :+2.00
Accentuation moyenne :+1.00
Clarté :+0.50
Contraste : 0.00
Luminosité : 0.00
Saturation : 0.00
Teinte : 0.00
Effets de filtres :
Virage :
Optimisation image :
Mode couleur :
Correction des tons :
Réglage des teintes :
Saturation :
Accentuation :
Latitude :
Longitude :
Altitude :
Référence altitude :
Cap géographique :
UTC :
Sys coord :
[#End of Shooting Data Section]](https://www.arts-in-the-city.com/wp-content/uploads/2025/10/1-portrait-de-femme-dit-de-mata-hari-1-200x112.jpg)

