L'exposition collective Megalomelancholia au Carré Baudouin
CARRE DE BAUDOUIN Jusqu’au 19 juillet 2025
1
Ils sont sept. Sept artistes réunis dans un espace qui semble avoir été pensé à l’envers. Pas par provocation, mais comme une invitation à désapprendre nos réflexes, à circuler autrement, à ressentir ce que l’on regarde. Ici, au cœur du Carré de Baudouin, nous entrons dans une ville qui n’existe pas encore — ou plus tout à fait. Maquettes, films, installations immersives, architectures mentales : les formes sont multiples, mais toutes visent un même point de rupture. L’échelle. Ce moment où l’on cesse de savoir si l’on est face à un paysage ou dans un souvenir.
Un mot reste en tête : megalomelancholia. Un mot-valise comme une ligne de faille, entre grandeur et trouble, entre cartographie collective et fragilité intérieure.
CARRÉ DE BAUDOUIN Jusqu’au 19 juillet 2025
121 rue de Ménilmontant, 75020 -M° Ménilmontant (2)
Du mar. au sam. 11h-18h, jeu. jsq. 20h30, fermé dim. et lun.
Entrée libre
Susanna Inglada réinvente le dessin en art sculptural et politique : silhouettes fragmentées, papier et céramique dévoilent violence, pouvoir et résistance.
Du 15 janvier au 21 mars 2026 Galerie David Zwirner
Il suffit parfois de deux formes presque jumelles pour faire basculer une certitude. L’exposition que David Zwirner consacre à Josef Albers orchestre précisément ce trouble : un jeu d’échos, de glissements infimes, d’écarts millimétrés qui redéfinissent notre manière d’appréhender la couleur.
Du 27 janvier au 5 avril 2026 BnF - Site François Mitterrand
C’est une histoire d’amour qui n’a jamais pris fin. Celle d’une femme vêtue de noir, silhouette longiligne, regard de braise et voix de velours, qui chantait la fragilité comme on respire. Près de trente ans après sa disparition, Barbara revient sur scène – ou presque.
GALERIE ALMINE RECH Du 18 octobre au 20 décembre 2025
Il y a dans la peinture de Christopher Le Brun une façon rare d’habiter la lumière. L’artiste britannique, ancien président de la Royal Academy of Arts, poursuit à Paris une quête presque métaphysique : celle d’une « peinture pure », affranchie de récit, d’image ou de message, qui ne parle qu’à l’œil et à l’âme.
Suivez-nous !
Inscrivez-vous
Gratuitement
Chaque semaine, les bons plans culturels du week-end