Une petite partie de flipper ça vous dit ? Allez suivez-nous c’est par ici que ça se passe. La Monnaie de Paris envoie valser les règles comme quoi au musée on ne touche qu’avec les yeux, ici c’est encore mieux, on va pouvoir jouer. Le temps de cette exposition furieusement pop et régressive, l’institution se transforme en une gigantesque (et sublime) salle d’arcade, aux couleurs flashy des années 70-80. Alors ici les règles du jeu sont simples : vous disposez de pièces éditées spécialement par la Monnaie de Paris (certains reconnaitront non sans nostalgie la pièce de 1 Franc de notre enfance) et c’est parti pour actionner vos jeux préférés parmi une quarantaine de machines rétro irrésistibles. Et ils sont tous au rendez-vous, le baby-foot de nos débuts, le flipper sur lequel certains ont pu perdre un peu leurs nerfs (il y a même sa version hors-service en clin d’œil qui nous dévoile les dessous de ces mécaniques du jeu), le juke-box romantique qui permettait de partager nos disques préférés avec les clients du café ou de faire passer un petit message musical, le jeu d’arcade évidemment pour les pros du joystick qui risquent de passer leurs jetons à tenter de pulvériser le high score de PacMan ou Donkey Kong… Le nom de cette exposition s’impose : « insert coin » évidemment, cette petite phrase qui en aura agacé plus d’un, au moment pile où le jeu s’arrête et nous redemande une petite pièce pour continuer la partie. Une époque où l’on ne pouvait se déplacer sans une pièce en poche, et où les jeux se partageaient autour d’un verre ou d’un café, entre amis, dans les bars ou les salles de jeux. Exit donc la console en solo chez soi, ici on sort et on s’amuse, au musée !

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