On le sait dorénavant tous, le changement climatique menace nos villes. Encore plus qu'ailleurs, Venise craint la montée des eaux... Et certaines œuvres ont déjà été touchées ! //
Fin octobre 2018, le phénomène redouté d'acqua alta ("eau haute") frappait la cité lacustre. De nombreux musées avaient ainsi fermé leurs portes.
Au Palais Zaguri, deux toiles de Joan Miró ont tout de même été retrouvées immergées d'eau à la mi-hauteur ! Heureusement, les deux toiles, d'une valeur totale d'un million d'euros, étaient emballées. Les tableaux ont ensuite été envoyés en urgence dans un atelier de restauration italien.
Alors que l'UNESCO lançait l'alerte en indiquant qu'une cinquantaine de sites mondiaux risquaient de disparaître à la fin du siècle, à cause de la montée des eaux, on se demande quel sera l'avenir de la cité des Doges. Un projet de digue avait été annoncé il y a déjà quelques années...
Brûlée dans une vidéo postée sur Youtube, la toile Morons (2006) de Banksy est mise en vente sous sa forme numérique. Une oeuvre de plus dans l'univers de la blockchain et du crypto-art.
"La Petite fille au hula-hoop" avait fait son apparition à Nottingham en octobre dernier, pour le plus grand bonheur des habitants. Mais les propriétaires de l'immeuble ont décidé de la vendre à une galerie londonienne pour une somme inconnue.
Le débat sur la restitution des oeuvres continue à faire rage : une commission nationale nigériane a demandé la suspension d'une vente de statuettes à Paris au sein de la société Christie's, qui auraient été dérobées pendant la guerre civile du Biafra (1967-1970), selon elle, en exigeant des compensations. Mais Christie's a rejeté, fin juin, cette requête, arguant que les objets de la vente ont été obtenus de manière légale.
Une restauration d'œuvre d'art vire au drame en Espagne, après qu'un collectionneur privé eut confié sa Vierge Marie à un restaurateur peu scrupuleux. Âmes sensibles s'abstenir !
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