Intelligente et symbolique, c’est sous ce prisme que la Maison des Arts d’Antony nous propose d’envisager les fleurs. D’une fragilité mélancolique dans les Nuestras raíces de Barceló, elles sont tantôt vestige du passé pour Bonté-Hessed, emblème écoféministe chez Vazard ou vecteur d’étrangeté selon DiDonato. La nature y trouve une résonance aussi intime qu’universelle, elle devient une « extension de nous », comme le démontre Davaadorj.

Dans cette exposition, les fleurs parlent, consolent, fusionnent avec le spectateur, et fanent sans manquer de prévenir, comme Moriceau avec ses Fungi Flowers, contre le risque accru de leurs extinctions.