Exposition Pierre Bonnard et le Japon à l'Hôtel de Caumont : entre deux mondes
Hôtel de Caumont - Pierre Bonnard
Du 24 avril au 6 octobre 2024
Et si nous passions l’été à l’ombre des cerisiers en fleurs de Pierre Bonnard ? L’Hôtel de Caumont nous propose une plongée inédite dans l’œuvre de celui que l’on surnommait jadis « le Nabi très Japonard », sous le prisme de sa fascination pour l’art japonais. En 1890, Bonnard visite l'exposition de gravures japonaises organisée par Siegfried Bing à l'École des Beaux-Arts de Paris. C’est une révélation. Le peintre intègre alors de nouveaux principes esthétiques, travaillant ses toiles en compositions asymétriques, assumant les couleurs vives et contrastées, écrasant la perspective dans un espace aplani, enrichi par des éléments décoratifs.
En mettant en regard d’inestimables estampes japonaises avec les plus grands chefs-d’œuvre de l’artiste, l’exposition nous plonge au cœur du processus singulier de l’artiste, dépassant les affinités esthétiques pour épouser une nouvelle réflexion artistique. Bonnard est captivé par la conception japonaise de l’impermanence, capturant la beauté fugace d’un monde éphémère dans des peintures qui ne cherchent pas à illustrer ce qu’il voit, mais à exprimer ce qu’il ressent. Au cœur de ce dialogue visuel saisissant, nous retrouvons l’un des ses premiers chefs-d’œuvre, Les Femmes au Jardin, un ensemble décoratif magistral conçu initialement comme un paravent pour le Salon des Indépendants de 1891, déclinant les saisons dans des silhouettes féminines japonisantes, étirées et vaporeuses. Une inspiration qui le guidera toute sa vie, jusqu’à son dernier tableau, Amandier en fleurs (1946), qui fleurira plus d’un demi-siècle plus tard telle une ultime célébration de Hanami, symbole d’un éternel renouveau, infusant pour toujours l’œuvre de Pierre Bonnard d’une sérénité hédonique.
Le Saviez-vous ?
Le terme « Nabi», dérivé de l'hébreu « Neviim» signifiant « prophètes», reflète leur ambition de révolutionner l'art.
HÔTEL DE CAUMONT
Jusqu'au 6 oct. 2024
3 rue Joseph Cabassol, 13100 Aix-en-Provence






![1. Portrait de femme dit de Mata-Hari (1) [#Beginning of Shooting Data Section]
Taille d'image :L (8256 x 5504), FX
12/03/2025 12:52:59.37
Fuseau horaire/date :UTC+1, Heure d'été:Activée
RAW, compression sans perte (14 bits)
Photographe :Alain Leprince
NIKON Z 7II
Objectif :NIKKOR Z MC 50mm f/2.8
Focale :50mm
Mode mise au point :AF-S
Zone AF :AF zone automatique
VR :ON (Normal)
Réglage précis AF :Désactivé
Ouverture :f/6.3
Vitesse d'obturation :1/160s(Automatique)
Mode d'exposition :M
Correction expo. :0IL
Régl. précis expo. :
Mesure :Matricielle
Sensibilité :ISO 64
Modèle :
Balance des blancs :Pré-réglage manuel d-4, 0, 0
Espace colorimétrique :Adobe RVB
Réduc. bruit ISO :Normale
Réduction du bruit :Désactivée
D-Lighting actif :Désactivé
Contrôle du vignetage :Normal
Contrôle auto de la distorsion :Activé
Correction de la diffraction :Activée
Picture Control :[NL] Neutre
Fondé sur :[NL] Neutre
Niveau de l'effet :
Réglage de l'accentuation : 0.00
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Sys coord :
[#End of Shooting Data Section]](https://www.arts-in-the-city.com/wp-content/uploads/2025/10/1-portrait-de-femme-dit-de-mata-hari-1-200x112.jpg)
