Blaye en état d'art 2025, le festival d'art contemporain à ne pas manquer !
BLAYE EN ÉTAT D’ART
Du 11 au 15 juin 2025
Mon cœur est plus grand que ma peur
À Blaye, l’art contemporain fait vibrer les remparts et battre les cœurs
Ils sont cinquante. Venus du Japon, du Canada, de Bordeaux ou de la montagne toute proche. Ils arrivent chargés de toiles, de céramiques, de visions. Du 11 au 15 juin 2025, Blaye devient leur terrain de jeu, leur refuge, leur scène. Car à Blaye, l’art ne se suspend pas sur des cimaises. Il s’infiltre dans les caves, surgit dans les jardins, éclabousse les remparts. Il s’installe partout, librement, passionnément, dans cette citadelle classée et ces ruelles pentues qui vibrent, quelques jours durant, au rythme d’un festival unique : Blaye en État d’Art.
On ne vient pas ici pour une simple balade parmi les œuvres. On vient vivre une immersion. Dialoguer avec les artistes. Sentir sous les doigts la rugosité d’un grès cuit, voir jaillir une fresque en direct, partager un vin et une conversation, un débat sur l’intelligence artificielle ou une émotion fugace face à une installation pneumatique de sept mètres flottant dans le ciel. “Mon cœur est plus grand que ma peur”, proclame l’œuvre de Milosh Luczynski suspendue dans le Clos de l’Échauguette, emblème de cette édition 2025. Un cri de douceur contre le repli, une invitation à l’ouverture.
À Blaye, l’art est partout. Dans la Villa Rose et ses anciens hangars transformés en galerie vivante. Dans les ruelles du centre, où la galerie Magnétic, les ateliers de Jacques Soulard ou le Cabinet Nomade de Curiosités révèlent les hybridations contemporaines. Sur les murs aussi, où Naïf Man, en résidence, fera naître une fresque monumentale de cent mètres, poétique et joyeusement colorée. L’Andin Pablo Corral Vega, ancien photographe du National Geographic devenu philosophe de l’image, y présente un bestiaire d’intelligences artificielles saisissantes. À quelques pas, on découvre les dessins intimes d’Agathe De Bailliencourt, la puissance organique des installations de Céline Pelcé, les corps déstructurés de Vincent Guiomar, ou les lignes fragiles et révoltées de Claire Cunnac. Plus loin, les créations en verre du designer Marco Mencacci rayonnent de mille éclats de lumière, mêlant formes géométriques abstraites, design innovant et couleurs harmonieuses.
Le festival se vit comme une déambulation. Quinze lieux, six cents œuvres, des performances, des fresques, des installations, des dîners, une vente aux enchères qui mêle vin et art, une conférence sur l’IA, une soirée de clôture dans les remparts. Une effervescence rare, humaine, joyeuse, jamais mondaine, toujours sincère. L’accès y est libre. Les regards aussi.
Il y a dans cette manifestation une foi désarmante en l’art vivant, en l’art qui engage et qui rassemble. Un art qui réconcilie la création contemporaine avec un public souvent tenu à distance. Ici, les visiteurs flânent, discutent, s’enthousiasment. Les enfants courent entre les œuvres. Les familles, les artistes, les curieux cohabitent dans une atmosphère douce, fertile, sans chichis. Blaye en État d’Art n’a pas besoin de discours. Il a des murs, des regards, des présences. Et ça suffit.
BLAYE EN ÉTAT D’ART
Du 11 au 15 juin 2025
Ville de Blaye (Gironde) – 16 lieux dans et autour de la Citadelle
Programme complet : www.blayeenetatdart.fr