L’œuvre de JR contre la guerre en Ukraine en une du Times  

Le plus célèbre des street-artistes français s’est rendu en Ukraine afin de protester contre l’invasion Russe grâce à l’une des gigantesques œuvres dont il a le secret.

Vous avez sans doute aperçu ces derniers jours cette immense impression d’une photographie représentant une petite fille tout sourire, avec son bonnet blanc, en train de courir. Symbole même de la joie de vivre, elle est devenue très rapidement le symbole des artistes utilisant leur art comme moyen d’expression pour s’engager contre les conflits qui sévissent depuis maintenant presque un mois. L’artiste français s’est rendu dans la région la semaine dernière, pour y déployer une immense photographie d’une fillette de 5 ans, Valeriia, réalisée par le réalisateur ukrainien Artem Iurchenko à la frontière avec la Pologne. Il était évident pour le créateur que cette enfant pleine de vie devait devenir le symbole de sa lutte, mais aussi de celle de tout le pays. Quelques jours plus tard, une grande partie de la population s’est réunie autour de lui à Lviv, pour défiler avec une reproduction de l’image sur un tissu de plus de 40 m2. À l’origine de cette initiative, l’artiste bien sûr, accompagné de son grand ami l’acteur Mathieu Kassovitz, et de 80 bénévoles qui ont marché en portant l’œuvre dans les rues de la ville, fortement touchée par les bombardements. Un moyen pour eux de « soutenir le peuple ukrainien et de faire comprendre cette énergie si typique à l’Ukraine ». À travers cette image, c’est toute la force, le courage, et surtout l’espoir d’une population qui sont représentés. Visible depuis le ciel, la création s’adressait avant tout aux soldats russes. Quelques jours après les faits, JR a pu prendre contact avec Valeriia et sa maman, aujourd’hui réfugiées en Allemagne. Il a ensuite témoigné : « Elle m’a dit merci. Mais elle ne se rend sans doute pas compte. Elle n’a pas rapport avec son ego ».

 

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Une initiative qui a su faire parler d’elle, puisque le très célèbre Times Magazine américain a décidé de faire de cette puissante manifestation l’illustration de couverture de son prochain numéro, prévu pour le 28 mars 2022. Pour le journal, c’est un moyen d’aborder le conflit, mais aussi de rendre hommage à tous les enfants morts depuis le début des hostilités, en particulier ceux qui ont péri dans le bombardement du théâtre de Marioupol, touché par l’armée russe alors même que le mot « enfant » avait été inscrit sur le bâtiment.

Depuis, JR a également lancé un projet de vente NFT, intitulé « L’art peut-il changer la guerre ? ». Il propose d’acheter, depuis son site internet, une image née de cette opération, réalisée spécialement pour l’occasion, au prix de 150 euros. Tous les bénéfices seront alors reversés à des associations d’aide aux réfugiés.


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