« Emportés par la foule qui s’élance et qui danse… » Les plus petits des visiteurs ne connaissaient sans doute pas l’éternel refrain chanté par Édith Piaf avant de suivre ce grand mouvement généré par la Cité des sciences et de l’industrie. Avec cette exposition, l’institution nous traîne et nous entraîne pourtant dans une folle farandole sur les traces de ces mystérieuses formes d’union collective tour à tour joyeuses et hargneuses, libératrices et aliénées, maîtrisées et chaotiques. Pour apprivoiser cette créature vivante aux trajectoires incertaines, le musée a vu les choses en grand, mêlant volontairement les sciences sociales aux sciences dures.




En s’appuyant sur de courtes vidéos, des jeux participatifs et une surprenante activité karaoké, l’exposition entend ainsi décrypter nos interactions en société, décortiquer les processus sociologiques et cognitifs du phénomène groupé, tout en déconstruisant l’image négative associée naturellement à la foule. Un conseil : laissez-vous bercer par cette exposition infiniment humaine qui risque bien de tout emporter sur son passage, vous compris.