« Admettre la banalité, accepter la laideur du monde et en faire quelque chose ». Drôle de maxime que suit Harry Gruyaert, mais force est de constater que celle-ci lui sied à merveille. Le Bal en est témoin. Proche des pionniers américains de la couleur que sont William Eggleston ou Stephen Shore, le photographe belge âgé de 82 ans, membre de la prestigieuse agence Magnum depuis 1981, marque de son empreinte chacune de ses apparitions. Cette flamboyante exposition ne fait pas exception. Sous ses airs de rétrospective, cette émouvante monographie réunit plus de 80 tirages réalisés entre 1974 et 1994. Des clichés d’une cacophonie insouciante de joie, de promesse et de solitude qui se distinguent par la netteté de l’image, l’intensité des couleurs et la saturation des aplats. Une œuvre triste et belle à la fois, figeant sur papier glacé l’absurdité de la vie.
M et T sont des marques de la RATP. Sous réserve de disponibilité, les logotypes de la RATP sont téléchargeables et exploitables gratuitement à partir du site data.ratp.fr dans les conditions visées au sein de celui-ci.
ST-ART Bretagne, Couvent des Jacobins Du 24 au 26 janvier 2026
À Rennes, ST-ART Bretagne transforme le Couvent des Jacobins en nouvelle scène majeure de l’art contemporain, réunissant galeries françaises et européennes.
Du 27 janvier au 5 avril 2026 BnF - Site François Mitterrand
C’est une histoire d’amour qui n’a jamais pris fin. Celle d’une femme vêtue de noir, silhouette longiligne, regard de braise et voix de velours, qui chantait la fragilité comme on respire. Près de trente ans après sa disparition, Barbara revient sur scène – ou presque.
Jusqu’au 16 février 2026 Cité de l'architecture et du patrimoine
Il suffit d’entrer dans la Galerie des moulages pour sentir que quelque chose se prépare. Une vibration, un souffle, un froissement d’air qui traverse les silhouettes de pierre. Dans cette nef habitée par les architectures médiévales et classiques, Fabienne Verdier déploie son geste.
Jusqu’au 25 janvier 2026 Maison européenne de la Photographie
Il suffit d’un reflet, d’un pan de manteau, d’un geste suspendu pour que la rue bascule en fiction. Avec son regard d’une précision presque instinctive, Sarah van Rij transforme l’ordinaire en scène sensible, pour composer une narration de fragments.
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