Paris Romantique, 1845-1848

Petit Palais
Du 1er mai au 15 septembre 2019

Paris romantique, non ne vous méprenez pas nous n’allons pas vous parler de la ville éternelle des amoureux. Le Petit Palais nous offre une plongée saisissante dans l’époque romantique, ce Paris du XIXe siècle au lendemain de la chute de Napoléon. Nous traverserons donc historiquement parlant, la Restauration, la révolution de 1830, la Monarchie de juillet et la révolution de 1848. Mais l’enjeu de l’exposition dépasse la narration purement historique, nous allons littéralement plonger dans l’ambiance de l’époque. La ville de Paris rayonne et bouillonne, aussi bien aux niveaux artistiques, culturels, que politiques. C’est l’époque des révolutions coup sur coup, rien ne va plus, les derniers rois de la dynastie des Bourbons tentent désespérément de récupérer leur trône, le peuple descend dans les rues, les bourgeois s’encanaillent…  C’est le temps des grands écrits de Chateaubriand, Lamartine ou Victor Hugo, des peintures historiques de David ou Delacroix. Et ce qui nous fascine dans cette exposition c’est son exceptionnelle mise en scène. Nous y sommes, ou presque. La visite débute dans les salons du Palais des Tuileries, résidence royale et siège du pouvoir politique, avant qu’il ne soit ravagé par les incendies de 1871, où nous croisons les silhouettes de la duchesse du Berry qui faisait la mode de l’époque. C’est la naissance du chic à la parisienne et des dandys, Paris devient capitale de la mode. On y fait la connaissance de Marie d’Orléans, en se promenant dans ses superbes appartements au mobilier d’un raffinement inouï, qui côtoie un secrétaire de Louis-Philippe vandalisé par les insurgés lors de la révolution de 1848.

La promenade se poursuit au Palais Royal, véritable temple du commerce et du plaisir, habité ici et là par d’irrésistibles objets de luxe, de petits bronzes et autres accessoires coquets. Puis nous sommes invités au Salon, l’ultime reconnaissance des artistes de l’époque, au Louvre, reconstitué ici de manière spectaculaire et où l’on croisera tour à tour Delacroix, Ingres ou Chassériau. La déambulation se prolonge dans le quartier de la Nouvelle Athènes, où se trouvaient les ateliers de Géricault, la demeure de George Sand ou de Chopin. Nous y admirons tour à tour les partitions manuscrites de «La Symphonie fantastique» de Berlioz ou encore un très joli piano Pleyel, sur lequel Franz Liszt ou Frédéric Chopin auraient joué – On notera d’ailleurs que les mardi et jeudi, des démonstrations de musique live se feront dans ces jolies salles salons.  Enfin, nous terminons notre balade sur les Grands Boulevards, grouillant d’animation nocturne, autour de l’opéra ou de spectacles populaires qui faisaient le bonheur des noctambules. Nous sommes dans le très mythique Paris Bohême, Paris est une fête, nous passons de bijoux en éventails, de robes bouffantes en chapeaux luxueux, dans des allées somptueuses.

Nous avons définitivement remonté le temps, accompagné par plus de 600 pièces historiques qui balisent cette époque foisonnante de 1815 à 1848. La nation est vaincue, mais le moral n’en demeure pas moins conquérant. Au cœur de cette exposition d’envergure, se trouve un vibrant hommage à Notre Dame de Paris, non pas suite aux ravages de l’incendie, mais parce que Notre Dame a toujours été au cœur de cette époque romantique. Elle trône ici même en majesté, sans la flèche que Viollet-le-Duc lui ajoutera 2 décennies plus tard. (1833). Nos livres préférés prennent vie sous nos yeux : Victor Hugo et son édition originale de « Notre Dame de Paris »... Balzac et sa comédie humaine dans le monstre qu’est Paris, Flaubert et son manuscrit raturé de « L’Education sentimentale »…

De carnavals en révolutions, l’Obélisque de la Concorde s’érige, c’est l’achèvement de l’Arc de Triomphe, la Madeleine et du Tombeau de Napoléon aux Invalides. Nous nous approchons du génie de la Bastille, l’original, en plâtre signé  d’Auguste Dumont - le « Génie de la Liberté » de son vrai nom - nous observons de près le « Christ au jardin des Oliviers » de Delacroix, entre deux mascarades populaires et une promenade boulevard du Crime…

L’exposition se poursuit au charmant Musée de la Vie Romantique pour une immersion au cœur des salons littéraires et mondains de l’époque, autour des plus grands poètes, écrivains et artistes avec des œuvres phares de Delacroix, Bézard, ou Jollivet.

 

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À quoi ressemblait Paris à l’époque romantique ? Qui n’a jamais rêvé de se promener dans le Paris du XIXe siècle, au moment où la ville rayonne et bouillonne, tant au niveau artistique et culturel qu’au niveau politique ? Les révolutions et les dirigeants se succèdent à un rythme effréné, les derniers rois de la dynastie des Bourbons tentent en vain de récupérer leur trône et les artistes et les écrivains tels que Chateaubriand, Lamartine, Victor Hugo, Jacques-Louis David ou Delacroix créent des œuvres qui marqueront l’Histoire à jamais. L’exposition nous invite à redécouvrir la capitale à cette époque passionnante : elle débute dans les salons du Palais des Tuileries, résidence royale et siège du pouvoir. Les intérieurs évoquent les personnalités qui ont influencé la mode comme la duchesse du Berry ou pratiqué les arts comme Marie d’Orléans dont l’œuvre sculptée est surprenante. La promenade se poursuit au Palais Royal où la scénographie nous permet de revivre l’animation propre à ce temple du commerce et du plaisir. Une série d’objets de luxe, de petits bronzes et d’accessoires de mode illustrent le « chic » des Parisiennes et des dandys qui fera de Paris la capitale de la mode. On découvre ensuite le Salon tel qu’il était présenté au Louvre : se côtoient ainsi les grands peintres comme Delacroix, Ingres, Chassériau et les grands sculpteurs comme Préault, Pradier ou David d’Angers. On part ensuite à la découverte du quartier de la Nouvelle Athènes qui abritait de nombreux ateliers d’artistes comme celui d’Ary Scheffer, de Géricault, mais aussi les demeures de George Sand et Chopin. Notre déambulation se termine sur les Grands Boulevards, où les Parisiens prenaient plaisir à se retrouver le soir pour aller voir de l’opéra ou des spectacles plus populaires. Grâce à des dispositifs numériques qui rappellent le contexte historique, une carte interactive pour mieux situer les lieux évoqués et une application mobile qui permet de continuer l’excursion dans Paris, l’immersion est totale.

This exhibition invites you to rediscover Paris in the Romantic era with 600 works: paintings, sculptures, costumes, objects and furniture.

Nos photos de l'exposition :

 

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Vous voulez en savoir plus sur l'exposition ? On vous présente un des chefs-d’œuvre de Charles-Edouard Le Prince ...


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