Visite vidéo guidée de "Paradis nomades" d'Hamid Sardar à la Galerie Hegoa

Galerie Hegoa
Du 14 mars au 27 juin 2020

Direction la magnifique galerie Hegoa, pour une exposition coup de cœur que vous aurez le privilège de découvrir en exclusivité depuis chez vous. Nous découvrons ici le travail exceptionnel d’Hamid Sardar, un photographe et réalisateur  multi-récompensé d’origine iranienne que l’on aime qualifier de « citoyen du monde », un globe-trotter humaniste qui sillonne la planète en quête des plus belles images sauvages des terres du Népal, d’Himalaya, de Mongolie ou du Tibet. Hamid Sardar nous livre des clichés à couper le souffle, rapportés de ses expéditions, dévoilant des instants de vie authentiques de peuples nomades des steppes qu’il a rencontrés.

Un enfant endormi sur un renne, une jeune femme portant un faon dans ses bras, un berger murmurant à l’oreille d’un ours, des chasseurs guidés par leurs aigles... Une réalité brute en sensible qui nous semble hors du temps. Hamid Sardar est un explorateur qui nous confie des œuvres éminemment humaines. Car l’enjeu ici, c’est bel et bien de raconter un autre quotidien que celui de nos sociétés urbaines, une vie au ralenti, centrée sur l’essentiel, non pas sur un lieu fixe et matériel mais sur le lien sacré entre l’homme et la nature, guidé par le seul respect du monde du vivant.

C’est avec passion et engagement qu’Hamid nous révèle des images insoupçonnables, sans mise en scène, sans pose, sans décorum. Et pourtant. On aimerait suspendre ce temps d’ailleurs, et voyager à ses côtés, à ses côtés, en se rappelant que ces merveilles humaines sont aussi menacées de disparition. Quelle émotion face au peuple des Tsaatan de Mongolie, quelque 400 nomades qui vivent dans les terres sauvages en compagnie de rennes. Car ces peuples en immersion avec la nature considèrent les animaux comme leurs guides spirituels.

Des photographies d’une esthétique exceptionnelle, d’une sensibilité rare, qui nous reviennent de loin, pour nous révéler une autre façon de vivre, brute, poétique, authentique. Une shaman livrait d’ailleurs à notre explorateur le témoignage suivant : « la nature, les animaux et la mémoire de nos ancêtres. Une fois que nous oublions cela, les anges gardiens nous abandonnent et les démons s’emparent de notre destin » Des mots qui n’ont jamais eu une résonnance aussi forte qu’aujourd’hui…

 

16

Hamid Sardar est ce que certains appellent un « citoyen du monde ». Cet artiste d’origine iranienne a étudié le sanskrit à l’université d’Harvard aux Etats-Unis, avant de sillonner les terres de Mongolie et du Tibet. Ce globe-trotter humaniste s’est très tôt engagé pour la préservation des cultures autochtones, dont celles des tribus nomades des steppes, qu’il filme et photographie patiemment depuis de nombreuses années.

La Galerie Hegoa nous présente les magnifiques clichés qu’il a rapportés de ses expéditions. Hamid Sardar nous fait partager le quotidien de ces êtres tout droit sortis d’un autre siècle : des bergers veillant sur leurs bêtes, des chasseurs à cheval avec leurs aigles et des chamans en transe s’adonnant à des rituels au milieu des plaines.

Il met en scène le règne animal avec respect et majesté, ainsi que le subtil équilibre que les peuples nomades entretiennent avec la nature. Comment ne pas s’émouvoir devant ce bout-de-chou endormi sur un renne, cette jeune femme portant un faon dans ses bras ou ce berger « murmurant » à l’oreille d’un ours ? Des clichés à la beauté et à l’humanité éblouissantes.

Exposition à voir sur le site de la galerie et sur la boutique en ligne.

Visite sur rendez-vous en ce moment

Hamid Sardar’s pictures depict the daily life of nomad inhabitants from Mongolia and Tibet, lost in the magnificent steppe.

 

6


Vous aimerez aussi…

4L1A3417t
  • Contemporain
  • Gratuit

François Rouan : La peinture à l’épreuve de la trame 

GALERIE TEMPLON
Du 15 novembre au 31 décembre 2025

François Rouan signe ici un face-à-face bouleversant avec la matière. Une vingtaine d’œuvres récentes y composent un parcours sans esbroufe, tendu vers l’essentiel : faire de la surface un lieu d’expérience.

Vanessa-Paradis-2-scaled
  • Gratuit
  • Photo

Vanessa Paradis, Paradissime

GALERIE DE L’INSTANT
Du 15 octobre 2025 au 14 janvier 2026

Depuis son apparition à quatorze ans, micro en main et sourire désarmant, Vanessa Paradis a traversé les décennies comme une évidence tranquille. Tour à tour muse, actrice, chanteuse, égérie, elle a construit une trajectoire rare, faite d’élégance et de constance.

Enrico David Assumption of we 2014-25 (medium res)
  • Gratuit
  • Sculpture

Enrico David : The Soul Drains the Hand

WHITE CUBE PARIS
Du 21 octobre au 19 décembre 2025

Chez Enrico David, la figure se planque dans l’objet – un meuble qui hésite entre totem et armoire, une tapisserie griffée de cuivre d’où des corps surgissent par fragments, des dessins nerveux comme des prises d’empreintes mentales.

Opéra Garnier : le corps de ballet dans un escalier. Paris, vers 1937-1938.
  • Gratuit
  • Photo

Gaston Paris L'équilibre du carré à la Galerie Roger-Viollet

GALERIE ROGER VIOLLET
Du 2 octobre 2025 au 17 janvier 2026

Après avoir été célébré au Centre Pompidou en 2022, Gaston Paris revient aujourd’hui au cœur de la capitale avec une série de 58 tirages contemporains en édition limitée, dévoilant toute la modernité de son œuvre.