Olga Caldas est une exploratrice méthodique de l’intime et du silence. Pas de hasard dans ses clichés, mais une véritable construction, minutieuse et réfléchie. À travers des photographies en noir et blanc qui jouent sur les contrastes extrêmes, l’artiste compose des scènes où la lumière devient un outil de narration. Les photographies d’Olga Caldas sont le résultat d’une chorégraphie visuelle. Ses fleurs floues traduisent la fragilité de ce qui existe. Ses silhouettes humaines, indéfinies ou partielles, évoquent l’idée de la disparition, mais aussi de la persistance. Un jardin aux multiples visages, comme autant de sentiers qui bifurquent pour mieux nous égarer.
Susanna Inglada réinvente le dessin en art sculptural et politique : silhouettes fragmentées, papier et céramique dévoilent violence, pouvoir et résistance.
L’abstraction peut tonner, s’imposer, envahir l’espace. Emily Mason a choisi l’exact inverse. L’exposition qu’Almine Rech consacre à cette figure majeure de la scène américaine révèle une peinture débarrassée du vacarme héroïque des années 1950, une œuvre qui avance par lumière plutôt que par emphase.
Si certains artistes défient le bon goût. Andres Serrano, lui, le dissout littéralement. Sang, sperme, urine, lait : au cœur de son œuvre, la matière humaine devient pigment, miroir et révélation.
Du 4 décembre au 10 janvier 2026 Galerie Cyril Guernieri
Entre peinture et sculpture, Marco Mencacci fait du verre une matière vivante où lumière, geste et couleur se figent en un souffle poétique et vibrant.
Suivez-nous !
Inscrivez-vous
Gratuitement
Chaque semaine, les bons plans culturels du week-end