A la loupe - Louis-Léopold Boilly, L’entrée du Théâtre de l’Ambigu-Comique à une représentation gratis
Louis-Léopold Boilly, L’entrée du Théâtre de l’Ambigu-Comique à une représentation gratis, 1819
En 2019, le Petit Palais vous proposait de découvrir Paris à l’époque romantique, période pendant laquelle la ville rayonnait tant au niveau culturel qu’au niveau politique. Plus de 600 œuvres nous invitent à nous promener dans les quartiers emblématiques de la capitale, des Tuileries à la Nouvelle-Athènes en passant par Notre-Dame de Paris ou les Grands Boulevards des théâtres, à l’image de la toile L’entrée du Théâtre de l’Ambigu-Comique à une représentation gratis de Louis-Léopold Boilly.
Au début du XIXe siècle, Napoléon voulait faire de Paris une mégalopole artistique centrale de l’Europe. C’est dans cette veine que l’Empereur voulut ressusciter la grandeur du théâtre tragique tel qu’il existait au XVIIe siècle avec les pièces de Racine ou de Corneille. Il méprisait particulière-ment les comédies et les vaudevilles, des genres qui étaient largement populaires à l’époque. Dans son tableau, Louis-Léopold Boilly peint cet engouement du peuple pour ces spectacles. Il représente une importante bousculade devant la porte de l’Ambigu-Comique qui était à cette époque l’un des plus importants théâtres spécialisés dans le genre du mélodrame. Dans la composition, les personnages se poussent et s’entrechoquent violemment devant l’entrée. Les personnages montent les uns sur les autres pour essayer d’entrer, un homme tombe sur un chien qui montre les crocs tandis qu’un gamin veut l’aider à se relever. Cette cohue peinte dans la partie de droite entre en op-position radicale avec celle de gauche où l’on peut voir des bourgeois et des gendarmes, tous très calmes. L’homme au premier plan semble contempler le spectacle que lui offre le bas peuple, les regardant avec mépris et dédain. Les peintures de Louis-Léopold montrent toute la diversité de la vie urbaine, de ses costumes et de ses coutumes, entre la période révolutionnaire et la Restauration. Elles étaient par ailleurs très appréciées par le public du Salon, qui lui attribua une médaille d’or en 1804.
Pour retrouver notre article sur l'exposition Paris Romantique, c'est ici.




![Mer agitée à Étretat, 1883. STUDIO BASSET
alain Basset
12 rue de la Blanchisserie
69250 Neuville sur Saone
0607535207
[#Beginning of Shooting Data Section]
Nikon D800E
2017/06/27 13:05:54.90
Fuseau horaire/date : UTC+1, Heure d'été:Activée
RAW (14 bits)
Taille d'image : L (7360 x 4912), FX
Objectif : 60mm f/2.8G
Photographe : ALAIN BASSET 0607535207
Copyright : BASSET0607525307
Focale : 60mm
Mode d'exposition : Manuel
Mesure : Matricielle
Vitesse d'obturation : 2.5s
Ouverture : f/10
Correction expo. : 0IL
Régl. précis expo. :
Sensibilité : ISO 100
Optimisation image :
Balance des blancs : Incandescent, 0, 0
Mode mise au point : Manuel (MF)
Mode de zone AF : Point sélectif
Réglage précis AF : Désactivé
VR :
Réduction du bruit : Désactivée
Réduc. bruit ISO : Désactivée
Mode couleur :
Espace colorimétrique : Adobe RVB
Correction des tons :
Réglage des teintes :
Saturation :
Accentuation :
D-Lighting actif : Désactivé
Contrôle du vignetage : Désactivé
Contrôle auto de la distorsion : Désactivé
Picture Control : NEUTRAL-POLA
Fondé sur : [NL] Neutre
Réglage rapide :
Accentuation : 5
Contraste : -1
Luminosité : 0
Saturation : -2
Teinte : 0
Effets de filtres :
Virage :
Sys coord :
Nettoyage du capteur d'image : 2017/06/12 14:34:19
Légende image : ALAIN BASSET 0607535207
[#End of Shooting Data Section] ALAIN BASSET 0607535207](https://www.arts-in-the-city.com/wp-content/uploads/2025/11/monet_etretat-200x112.jpg)

