Première attaque du groupe Just Stop Oil contrée avec succès : le Musée d'Orsay porte plainte
Le cauchemar des vigiles et des musées, la bête noire des conservateurs d'art est arrivée ! Just Stop Oil s'importe en France pour qu'il n'y ait plus de jaloux. Le groupe n'a pas décidé de stopper sa série d'actions visant à souiller les tableaux des plus grands maîtres de l'Histoire de l'art. Après avoir jeté de la purée ou encore de la colle sur les vitres de toiles faisant partie du patrimoine mondial de l'art, le groupe continue à faire parler de lui. Le but ? Se servir des œuvres d'art et de leur lynchage pour dénoncer la destruction de la planète et ainsi faire entendre leurs revendications écologiques. Voilà des actes totalement symboliques et inattendus qui ont fait débat. Et c'est au Musée d'Orsay que le groupe Just Stop Oil a jeté son dévolu pour sa nouvelle action !
Cette fois, c'est un aliment liquide qui a été choisi pour consterner le monde entier. Et si les militants détestaient Van Gogh ? Pour ceux qui avaient encore un doute, tout se confirme. Une jeune femme portant un tee-shirt à l'effigie de son groupe a été arrêté. Elle tentait vraisemblablement d'asperger de soupe l'Autoportrait à Saint-Rémy de Van Gogh, dont une autre toile, Les Tournesols, avait déjà reçu de la sauce tomate. La militante se serait ensuite tournée vers une œuvre de Paul Gauguin. Mais pas de chance, il faut croire que les musées commencent à s'habituer. La jeune femme voulait apparemment coller sa tête à l'une des toiles et jeter une substance sur une autre. La tentative a échoué.
Le musée d'Orsay qui n'a pas souhaité communiquer sur cet événement a seulement porté plainte pour "tentative de dégradation" après cet acte survenu jeudi dernier. Suite à cela, une enquête a été ouverte et confiée au commissariat du VIIe arrondissement. La France n'est pas "à l'abri un jour qu'un activiste forcené attaque un tableau" non-protégé, avait prévenu mardi dernier la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, demandant "à tous les musées nationaux de redoubler de vigilance".
Une œuvre de Van Gogh exposée à Rome n'a hélas pas eu cette chance ce vendredi. Des militants écologistes, issus du même groupe militant, sont parvenus à jeter de la soupe sur la toile Le Semeur tard dans l'après-midi. Le tableau daté de 1888, montrant un paysan ensemençant son champ sous un soleil de plomb, était heureusement protégé par une vitre. L'œuvre n'a donc pas été endommagée par cette dernière attaque.