Exposition L'Antiquité selon Émile-René Ménard, plongée hors du temps au MUDO-Musée de l'Oise en vidéo

Mudo - Musée de l'Oise
Jusqu’au 24 juillet 2023

Émile-René Ménard au Musée de l'Oise : la belle découverte.
Le MUDO-Musée de l’Oise nous invite ici dans le prestigieux palais épiscopal de Beauvais, au pied de la cathédrale, entouré de ses somptueux jardins à la française, pour une exposition hors-norme reconnue d’intérêt national. Un cadre d’exception pour accueillir un artiste fascinant, Emile-René Ménard. Une première en France en plus de 50 ans, qui réveille comme par magie des chefs-d’œuvre nimbés dans un profond sommeil. Et quelle révélation… L’artiste mêle avec une virtuosité époustouflante, la grâce de ses modèles à la force naturaliste de ses paysages, la poésie de ses ruines, à la puissance symbolique de ses compositions… Plus qu’une exposition, c’est un véritable voyage qui s’offre à nous, pénétrant à pas feutrés au cœur de scènes pastorales vaporeuses, assistant émerveillés à la naissance d’une vénus éminemment libre, ici, sur des terres italiennes marquées à jamais du sceau d’une Antiquité admirée, rêvée, perdue aussi, dernier Eden de l’humanité. De toile en toile, nous plongeons dans l’imaginaire onirique d’un amoureux des arts qui n’aura de cesse de retrouver dans ses toiles l’Antiquité des contes de son enfance. De ses naïades au bord de l’eau à ses envoûtantes scènes mythologiques en passant par ses vues bucoliques de ciels crépusculaires, l’art d’Émile-René Ménard marie un classicisme rigoureux hérité des grands maîtres à une sensibilité idéaliste, romantique et parfois illusoire. À l’image de son groupe de Baigneuses dans la pinède, le peintre des aurores imagine ses personnages nus évoluer dans un cadre idyllique librement inspiré des récits légendaires de la période antique. Cette nature majestueuse et indomptable, aussi sauvage que silencieuse, théâtre de toutes les apparitions, nous attire irrésistiblement. Ici règnent l’équilibre et l’harmonie, sur des terres peuplées de Vénus rayonnantes et sereines, nous invitant au voyage et à la délectation. Comment ne pas céder à l’appel de ces nymphes ? A cette lumière qui vient caresser les ruines d’Égine, au réveil du temple d’Agrigente à la tombée de la nuit. Retour perpétuel en terre d’Arcadie, l’œuvre de Ménard ressuscite un Âge d’or du passé que nous ne voulons plus jamais quitter.

 

26

Lire notre article complet ici

MUDO - MUSÉE DE L’OISE
Jusqu’au 24 juillet 2023
1 rue du musée, 60000 Beauvais
Entrée libre


Vous aimerez aussi…

© Centre Pompidou, MNAM-CCI Philippe Migeat Dist.GrandPalaisRmn
  • Découverte
  • Dessin

Dessins sans limite... les chefs-d’œuvre du Centre Pompidou, au Grand Palais !

Du 16 décembre au 15 mars 2026
Grand Palais

Il y a, dans les réserves du Centre Pompidou, un continent secret fait de papiers froissés, de feuilles griffonnées, de gestes impatients, de visions fulgurantes. Plus de 35 000 dessins, jamais réunis avec une telle ampleur, forment l’une des plus grandes collections au monde – un trésor longtemps murmuré, aujourd’hui déployé au grand jour.  

EXPO MDV OCT 2025 10
  • Découverte
  • Classique

Voyage entre passé et présent au Château d'Auvers

Jusqu'au 31 janvier 2027
Château d'Anvers

Dis-moi ce que tu regardes, je te dirai qui tu deviens. Le Château d’Auvers se raconte ici en strates, en traces, en transformations visibles à l’œil nu.

MV 3894 © RMN-GP (Château de Versailles) Daniel Arnaudet
  • Contemporain
  • Découverte

Le comte d’Artois, prince et mécène au Château de Maisons

Château de Maisons - Maisons-Laffitte
Jusqu’au 2 mars 2026

Au château de Maisons, l’exposition Charles X fait revivre l’art et le faste du XVIIIe siècle, mêlant peintures, sculptures, meubles et curiosités.

Henri Gervex Le bal de l'Opera.
  • Actu
  • Classique

LE PALAIS GARNIER : 150 ANS DE LÉGENDE

BIBLIOTHÈQUE-MUSÉE DE L’OPÉRA (PALAIS GARNIER)
Du 15 octobre 2025 au 15 février 2026

Poussez la porte et laissez-vous happer. L’escalier monumental s’élance, les dorures flambent, les marbres bruissent de mille pas – le Palais Garnier n’a rien perdu de son pouvoir de fascination.…