Enfin. Après des décennies d’ombre, le nom de Jean-Michel Coulon surgit aujourd’hui au grand jour. Artiste de l’intime, volontairement secret, il fut pourtant proche de Picasso, Braque, Klee ou Nicolas de Staël. Mais Coulon fit le choix rare d’une vie en retrait, loin du tumulte du marché de l’art, bâtissant dans le silence une œuvre monumentale qui traverse presque un siècle, de l’entre-deux-guerres au XXIe siècle. Une œuvre entière, structurée, inédite, que l’on commence seulement à mesurer dans toute sa force.

Une révélation au Grand Palais

Après une première apparition remarquée au Salon du dessin en 2024, ses œuvres seront cette année présentées pour la première fois à FAB PARIS, du 20 au 24 septembre 2025, sous la nef du Grand Palais. Sur le stand C17 de la Galerie Laurentin, six peintures couvrant quatre décennies dévoilent l’ampleur de sa recherche.

• Des années 1950, deux compositions aux rythmes serrés, où surgissent des éclats lumineux au milieu de structures sombres (N°0092H et N°0102H).
• Des années 1960, deux œuvres verticales et tendues (N°0167H et N°0183H), d’une intensité chromatique rare.
• Des années 1970 à 1990, deux formats plus intimes (N°0273H et N°0315H), qui condensent son obsession de la variation et sa quête de rigueur dans le geste.

Chaque toile vibre d’une même urgence, d’une fidélité presque ascétique à l’acte de peindre. Coulon, que l’on a surnommé « l’artiste le plus secret du XXe siècle », apparaît ici dans sa vérité la plus brute : celle d’un créateur qui a peint toute sa vie sans jamais chercher la reconnaissance immédiate.

La Galerie Laurentin, passeuse d’ombre et de lumière

Si cette redécouverte est aujourd’hui possible, c’est grâce à la Galerie Laurentin, spécialisée dans l’art moderne. Installée depuis 2004 au 23 quai Voltaire à Paris, et depuis 2013 dans un deuxième espace à Bruxelles, la galerie n’a cessé de défendre une exigence : redonner leur place à des artistes injustement négligés. Sa présence sur les grandes foires internationales – TEFAF Maastricht, Art Brussels, Art Antwerp, Art Genève, Luxembourg Art Week, Salon du dessin, Fine Arts – La Biennale – lui a donné une visibilité mondiale et un rôle de passeur. « C’est l’artiste idéal : secret, discret, il n’a que très peu exposé de son vivant tout en produisant une œuvre à la fois cohérente et importante », confie Antoine Laurentin.

Un moment décisif

La présentation de Jean-Michel Coulon à FAB PARIS 2025 ne se résume pas à une simple sélection d’œuvres : elle constitue une reconnaissance éclatante. L’artiste qui choisit le retrait entre enfin dans le cercle des grands redécouverts. Ses peintures, longtemps gardées dans l’ombre, trouvent aujourd’hui un écrin à la mesure de leur intensité.

Sous la lumière du Grand Palais, Coulon cesse d’être une confidence jalousement gardée. Il s’impose, enfin, comme l’un des grands noms à réinscrire dans l’histoire de l’art moderne.

Retrouvez notre article sur le salon FAB Paris 2025 ici.

FAB Paris 2025
Du 20 au 24 septembre 2025
3 avenue du Général Eisenhower 75008 Paris

Galerie Laurentin
23 Quai Voltaire, 75007 Paris
Carré Rive Gauche