Un chef-d’œuvre de Klimt disparu depuis 60 ans refait surface

 

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Certains collectionneurs surveillent avec acharnement leurs trésors et se montrent peu prêteurs, si bien que certaines toiles finissent par devenir complètement étrangères aux yeux du public. Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, il ne s’agit pas d’un maître effacé de la renaissance vénitienne ou d’un peintre oublié de l’abstraction russe. Non, le peintre dont il est question se révèle être l’un des plus célèbres représentants de l’art pictural dans la culture populaire : Monsieur Gustav Klimt. Si ses petits carrés d’or l’ont mené à la postérité, et que le couple passionné et enlacé au bord d’un précipice connu sous le nom du Baiser (1908) est gravé dans l’esprit de tous, un nouveau tableau vient de mystérieusement faire son apparition, dont même les plus grands admirateurs de l’artiste n’avaient pas connaissance. Et pour cause, la toile avait été jalousement gardée au sein de collections privées depuis plus d’un demi-siècle.

Intitulée Serpents d’eau II, et dernière peinture d’une série d’œuvres ayant comme sujets principaux les naïades, le trésor dévoile quatre nymphes des eaux, mutines, arborant une expression entre le rêve et le jeu. Après une vie très mouvementée, marquée par les spoliations nazies, les passages de main en main, les ventes, les disparitions, le chef-d’œuvre avait été exposé pour la dernière fois en 1964 à Vienne en Autriche, terre natale de l’artiste. Cela faisait donc depuis 60 ans que le pays bataillait pour récupérer ce tableau le temps d’une exposition, en vain. Outre le fait que le tableau possède de nouveaux propriétaires depuis 2015, il semblerait que le prêt de la toile ait été motivé en échange d’un petit service…

En effet, le musée du Belvédère aurait apparemment été dans l’incapacité de payer une prime d’assurance à six chiffres, et aurait en contrepartie proposé de restaurer et expertiser le tableau, grâce à une équipe de professionnels spécialistes de l’artiste. Comme quoi, l’altération et la mauvaise conservation des tableaux, ça a parfois du bon !

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